Carnet de Voyage: La Floride de l'US1 à l'US41
Si elle n’a pas la mythique 66 à offrir, la Floride, de Daytona, à Key West en passant par la côte du Golfe du Mexique, reste un terrain d’aventure automobile réjouissant.
Si elle n’a pas la mythique 66 à offrir, la Floride, de Daytona, à Key West en passant par la côte du Golfe du Mexique, reste un terrain d’aventure automobile réjouissant.
Si elle n’a pas la mythique 66 à offrir, la Floride, de Daytona, à Key West en passant par la côte du Golfe du Mexique, reste un terrain d’aventure automobile réjouissant.
Si elle a participé à la reconnaissance planétaire de Miami, la Testa Rossa blanche de Sonny Crocket n’est plus qu’une attraction de centre commercial. Plus latino que jamais, la bouillante cité fait la part belle aux milliers de touristes qui se déversent chaque jour sur les quais du port. A deux pas de là, Miami Beach offre ses hôtels des années 30 à la sagacité du visiteur. Le long des trottoirs, il est de bon ton de stationner une voiture raccord avec l’architecture. Ou approchante, tant les flamboyantes américaines des années 50 ont la cote.
Au nord de Miami, la Florida Turnpike et la 95 ont fait de la route US1 une départementale peu fréquentée. A la manière de la route 66, les motels décatis et les épaves des années 60 ou 70 jonchent les bords de route. Ce qui n’exclue pas de belles rencontres, comme ce Moonlight dinner restauré et fonctionnel. On y mange sans sortir de son véhicule, le plateau accroché à la portière, ou en salle. Dans tous les cas, c'est frais et les producteurs locaux sont privilégiés. A la manière de ce qui se passe à Détroit, une Amérique alternative se construit sur les restes d’une « car culture » plus ancienne, sans pour autant la rejeter.
A Daytona, par contre, la culture motorisée demeure traditionnelle. Elle résonne doublement, au son de l’ovale dont les tribunes sont en cours de rénovation et du bicylindres de Milwaukee, le plus généralement conduite par des bikers sans casque, puis qu’il n’est pas obligatoire dans l’Etat. C’est sur la célèbre plage de Daytona Beach qu’on vu le jour les premières courses en 1902. Plus question de jouer aux Malcolm Campbell à près de 450km/h, mais contre 5$, des heures de cruisin’ à 10mph s’offrent sur 2, 3 ou 4 roues.
En laissant Orlando et ses parcs d’attraction, on passe sur l’autre rive de la Floride. Au couchant, le golfe du Mexique est probablement la partie la plus séduisante de la Floride. Traversant la baie de Tampa, le Sunshine Skyway bridge long de 9 kilomètres mérite assurément le détour tout comme le chapelet d’îles en face du continent. Les palmiers royaux sont omniprésents, tous comme les pélicans au bord de route ou il fait bon rouler décapoté. Plus au sud, aussi, l’impeccable Naples ouvre la voie des Everglades et de sa faune étonnamment proche. En cas de panne, les alligators ne sont jamais loin.
Impossible de terminer de rapide tour de Floride sans évoquer les Keys. A quelques miles de Cuba, Key West vaut pour son décalage avec le reste du continent. La route des keys en elle même est un incontournable. Sur plus de 200 kilomètres, la Highway va d’île en île sur des points à chaque fois plus imposant. Un vrai bonheur motorisé à faire une fois dans sa vie!
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Si elle n’a pas la mythique 66 à offrir, la Floride, de Daytona, à Key West en passant par la côte du Golfe du Mexique, reste un terrain d’aventure automobile réjouissant.
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