A Cerizay, on ne danse plus le Mia
Surprise pour tout le monde aujourd'hui avec la mise en liquidation judiciaire de la société Mia Electric par le Tribunal de Commerce de Niort. Du coté des salariés c'est le choc, du coté de la direction également.
Surprise pour tout le monde aujourd'hui avec la mise en liquidation judiciaire de la société Mia Electric par le Tribunal de Commerce de Niort. Du coté des salariés c'est le choc, du coté de la direction également.
Le Tribunal de Commerce de Niort avait placé la société en redressement judiciaire il y a un mois et la Présidente, Michèle Boos devait apporter au Tribunal les éléments suffisants pour justifier une poursuite des activités. Las, le Tribunal n'a pas attendu la date du 26 mars et a donc tranché dans le vif 2 semaines plus tôt.
Selon le rapport de l'administrateur judiciaire, la situation de l'entreprise "ne permet pas d'envisager la présentation d'un plan puisque toute poursuite de l'activité se traduirait par une augmentation du passif et que l'entreprise ne dispose pas de la trésorerie nécessaire pour faire face aux délais nécessaires".
Devant le non paiement des salaires et de certains fournisseurs, l'administrateur avait fait accélérer la procédure, obligeant Michèle Boos à faire procéder à un nouvel apport d'argent par le principal actionnaire(365 000 euros début mars). Celle ci a même apporté de nouvelles garanties financières pour la poursuite de l'activité. Insuffisant selon le Tribunal.
"On trouve regrettable qu'on n'a pas laissé Michèle Boos aller jusqu'à la présentation de son plan prévu pour le 26 mars. On a préféré mettre 200 personnes au chômage" déclare le délégué CFDT Alfredo Dias Couto. Il ajoute : "C'est une surprise et un choc. On y croyait car il y a un carnet de commandes de 450 véhicules".
En fait Mia attendait un investisseur coréen qui a visiblement fait faux-bond précipitant la société au fond du trou. Pour la Président de la Région Poitou-Charentes, Ségolène Royal, il faut désormais sauver le savoir-faire et l'outil industriel (une nouvelle fois...) et pour cela un repreneur est obligatoire. Cette reprise pourrait se faire toujours avec la Présidente Michèle Boos qui envisage un rapprochement avec certains spécialistes de la pile à combustible. Une énième péripétie pour l'ex-société Heuliez.
Pour les salariés en revanche ce sont les cartons et le licenciement. Ils avaient jusqu'à 16 heures ce mercredi pour débarrasser leurs affaires.
Source : La Nouvelle République, France 3, Ouest-France
Surprise pour tout le monde aujourd'hui avec la mise en liquidation judiciaire de la société Mia Electric par le Tribunal de Commerce de Niort. Du coté des salariés c'est le choc, du coté de la direction également.
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