L'Algérie semble avoir le vent en poupe chez les constructeurs. Alors que Renault vient d'annoncer avoir débuté la construction de l’usine de Oued Tlelat d’Oran, l'Etat algérien va pour sa part investir 93 milliards de DA pour la fabrication de véhicules industriels et utilitaires sous la marque Mercedes-Benz.Le ministère de la Défense nationale a en effet conclu un partenariat qualifié de « stratégique » avec Daimler et le Fonds d’investissement émirati Aabar (détenteur de parts dans le groupe Mercedes) en vue de réaliser trois projets industriels à Rouiba, près d’Alger, à Ain Bouchekif, non loin de Tiaret et à Oued Hamimine, à proximité de Constantine. Signés début octobre, ces contrats de partenariat prévoient notamment la production de 8 000 véhicules utilitaires sur le site d’Ain Bouchekif et de 25 000 moteurs à Oued Hamimine.
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L'Algérie semble avoir le vent en poupe chez les constructeurs. Alors que Renault vient d'annoncer avoir débuté la construction de l’usine de Oued Tlelat d’Oran, l'Etat algérien va pour sa part investir 93 milliards de DA pour la fabrication de véhicules industriels et utilitaires sous la marque Mercedes-Benz.Le ministère de la Défense nationale a en effet conclu un partenariat qualifié de « stratégique » avec Daimler et le Fonds d’investissement émirati Aabar (détenteur de parts dans le groupe Mercedes) en vue de réaliser trois projets industriels à Rouiba, près d’Alger, à Ain Bouchekif, non loin de Tiaret et à Oued Hamimine, à proximité de Constantine. Signés début octobre, ces contrats de partenariat prévoient notamment la production de 8 000 véhicules utilitaires sur le site d’Ain Bouchekif et de 25 000 moteurs à Oued Hamimine.
L'objectif du partenariat est en priorité de permettre d'atteindre un taux d’intégration de 30% au cours des cinq premières années suivant le lancement de ces projets. Les premiers véhicules sous le label Mercedes-Benz devraient être commercialisées dès le premier semestre 2014.
Les négociations entre les trois parties avaient débuté en 2011 et abouti en 2012 au montage de trois sociétés par actions à capitaux mixtes algéro-émiratis, sur la base de la formule des 51/49% de l’actionnariat, comme imposé par les dispositions législatives et réglementaires relatives au partenariat et à l’investissement direct étranger en Algérie.
Selon un responsable du ministère de la Défense nationale, les contrats de partenariat signés devraient permettre le développement de l’activité de la sous-traitance, la création d’emplois et le transfert technologique. Ces projets "inédits" devant "participer à la relance de l’industrie nationale". Les vingt cinq contrats portent notamment sur la concession de licences, le transfert du savoir faire, l’utilisation de la marque Mercedes-Benz, l’assistance technique et la mise à niveau des sites de production. Le directeur des projets d’industrialisation de Daimler en Algérie, M.Henri Paccalin, a notamment souligné quant à lui qu’une ’’importance particulière sera accordée à la formation d’une main d’œuvre qualifiée’’.
En août dernier, le Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, avait annoncé pour sa part lors d’une visite à Tiaret que le projet de construction automobile à Bouchkif serait relancé via l’installation d’une usine d’assemblage de Mercedes, grâce à un partenariat établi entre le constructeur allemand et une société algérienne( toujours sur la base de la formule des 51/49%).
Selon le quotidien Ennahar, Abdelmalek Sellal aurait précisé que la mise en œuvre était prévue pour avril-mais 2014. Le premier véhicule issu de ce partenariat devrait être un 4×4, la conception de monospaces et autres véhicules de tourisme étant prévue à terme. Le site devant produire d’autres types véhicules, dont des utilitaires.
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L'Algérie semble avoir le vent en poupe chez les constructeurs. Alors que Renault vient d'annoncer avoir débuté la construction de l’usine de Oued Tlelat d’Oran, l'Etat algérien va pour sa part investir 93 milliards de DA pour la fabrication de véhicules industriels et utilitaires sous la marque Mercedes-Benz.Le ministère de la Défense nationale a en effet conclu un partenariat qualifié de « stratégique » avec Daimler et le Fonds d’investissement émirati Aabar (détenteur de parts dans le groupe Mercedes) en vue de réaliser trois projets industriels à Rouiba, près d’Alger, à Ain Bouchekif, non loin de Tiaret et à Oued Hamimine, à proximité de Constantine. Signés début octobre, ces contrats de partenariat prévoient notamment la production de 8 000 véhicules utilitaires sur le site d’Ain Bouchekif et de 25 000 moteurs à Oued Hamimine.