La crise ne concerne pas que l'automobile. Sur les 5 derniers exercices, Tata Hispano a accumulé 60 millions d'euros de déficit, dont 14 millions rien qu'en 2012. Depuis plusieurs mois, l'usine de Saragosse tourne au ralenti, sans grosses commandes. Le 19 septembre, Tata décide d'arrêter les frais. 287 emplois sont concernés.L'histoire de Tata Hispano est faite de remous et de rachat. En 1939, Vincenzo Gervasio, un ingénieur napolitain, s'installe à Saragosse. Après la guerre, il se fait carrossier industriel. Il conçoit notamment une cabine de camion capable de s'adapter sur différents châssis. En 1958, il construit son premier autocar, sous la marque Nazar (Naples-Saragosse.) En 1962, Gervasio ouvre une usine pour produire des camions, des autobus et des autocars.
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La crise ne concerne pas que l'automobile. Sur les 5 derniers exercices, Tata Hispano a accumulé 60 millions d'euros de déficit, dont 14 millions rien qu'en 2012. Depuis plusieurs mois, l'usine de Saragosse tourne au ralenti, sans grosses commandes. Le 19 septembre, Tata décide d'arrêter les frais. 287 emplois sont concernés.L'histoire de Tata Hispano est faite de remous et de rachat. En 1939, Vincenzo Gervasio, un ingénieur napolitain, s'installe à Saragosse. Après la guerre, il se fait carrossier industriel. Il conçoit notamment une cabine de camion capable de s'adapter sur différents châssis. En 1958, il construit son premier autocar, sous la marque Nazar (Naples-Saragosse.) En 1962, Gervasio ouvre une usine pour produire des camions, des autobus et des autocars.
En 1965, premier revers, il doit vendre à Barreiros, lequel est racheté peu après par Chrysler. Sous Chrysler, Saragosse arrête les camions. C'est du sur mesure pour la revendre à Van Hool. Les Belges la renomment Hispano Carrocera (aucun lien avec Hispano-Suiza.) Et donc, ils produisent des Van Hool pour le marché espagnol. En 1981, la société est reprise par ses ouvriers, mais elle poursuit la fabrication de cars et de bus Van Hool.
En 1993, le Mexicain Capre prend le contrôle et peu après, il demande à Pininfarina de relooker les véhicules. Enfin, en 2005, Tata prend une part d'Hispano. 4 ans plus tard, les Indiens rachètent le reste. Hispano devient Tata Hispano et elle doit être l'une des têtes de pont européenne du groupe. Mais la crise espagnole (qui reste le principal marché de Tata Hispano) lui est fatale.
Saragosse devrait produire des bus et des cars jusqu'en octobre, afin d'honorer les dernières commandes. L'Espagnol Benson Group a fait une offre. Mais a priori, ils ne s'intéresse qu'aux murs, afin d'y produire des pièces métalliques.
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La crise ne concerne pas que l'automobile. Sur les 5 derniers exercices, Tata Hispano a accumulé 60 millions d'euros de déficit, dont 14 millions rien qu'en 2012. Depuis plusieurs mois, l'usine de Saragosse tourne au ralenti, sans grosses commandes. Le 19 septembre, Tata décide d'arrêter les frais. 287 emplois sont concernés.L'histoire de Tata Hispano est faite de remous et de rachat. En 1939, Vincenzo Gervasio, un ingénieur napolitain, s'installe à Saragosse. Après la guerre, il se fait carrossier industriel. Il conçoit notamment une cabine de camion capable de s'adapter sur différents châssis. En 1958, il construit son premier autocar, sous la marque Nazar (Naples-Saragosse.) En 1962, Gervasio ouvre une usine pour produire des camions, des autobus et des autocars.