Après son éviction pour cause de budget insuffisant de chez Sauber, Kamui Kobayashi n’a pu trouver d’autre baquet en F1. Pas assez riche pour devenir pilote payant, malgré une souscription publique qui lui a permis de réunir plusieurs millions de dollars, et pas assez considéré, malgré un talent largement reconnu, pour être récupéré comme pilote payé par un top team comme son ex-coéquipier Perez.
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Après son éviction pour cause de budget insuffisant de chez Sauber, Kamui Kobayashi n’a pu trouver d’autre baquet en F1. Pas assez riche pour devenir pilote payant, malgré une souscription publique qui lui a permis de réunir plusieurs millions de dollars, et pas assez considéré, malgré un talent largement reconnu, pour être récupéré comme pilote payé par un top team comme son ex-coéquipier Perez.
Alors que beaucoup l’encourageaient à voir du côté du WEC, en particulier auprès de son employeur historique Toyota, le pilote japonais avait jusqu’à présent refusé d’envisager une reconversion dont il craignait qu’elle ne lui ferme définitivement la porte de la F1, un chapitre de sa carrieèe qu’il se refuse à clore si tôt. On le pensait condamné à un an de pêche à la ligne avec un rôle de consultant sur quelque media histoire de se montrer de temps en temps dans le paddock, mais Kobayashi a trouvé une solution intermédiaire qui lui permet de continuer à abreuver sa soif de compétition tout en ne s’éloignant pas trop de la F1: après des essais concluants en début d’année, le Japonais vient d’être embauché comme pilote officiel Ferrari pour piloter une 458 GTE en WEC.
Une GT n’est certes pas une Formule 1, mais pour un pilote une fiche de paie à en-tête Ferrari est difficile a refuser, même si elle n’est pas au nom de la Scuderia directement. Et l’effectif “réserve” de l’écurie italienne, avec Perez passé à l’ennemi et Jules Bianchi occupé chez Marussia, a connu des jours meilleurs. Tout compétents qu’ils soient, Marc Gene et Pedro de la Rosa ne sont pas franchement crédibles en perdreaux de l’année. Si jamais le besoin s’en fait sentir, Kamui-san ne sera pas bien loin… En attendant, la mission de Kobayashi, premier pilote asiatique à devenir pilote Ferrari, va être de s’adapter au plus vite au pilotage en GT et à l’endurance, deux choses qu’il découvre, et à faire au moins aussi bien que les autres pilotes qui mènent les 458 du team AF Corse. Avec des pointures comme Giancarlo Fisichella, Gimmi Bruni ou Olivier Beretta, ce ne sera pas forcément des vacances. Forza Kamui !
Après son éviction pour cause de budget insuffisant de chez Sauber, Kamui Kobayashi n’a pu trouver d’autre baquet en F1. Pas assez riche pour devenir pilote payant, malgré une souscription publique qui lui a permis de réunir plusieurs millions de dollars, et pas assez considéré, malgré un talent largement reconnu, pour être récupéré comme pilote payé par un top team comme son ex-coéquipier Perez.