Depuis les débuts du projet, on savait que GM voulait faire de cette septième génération de Corvette une véritable machine capable de rivaliser sur tous les plans avec la crème des sportives mondiales. Une ambition illustrée par le retour de l'appellation Stingray. Ceci sans tomber dans les risques du style rétro.
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GM a déjà prouvé avec la Camaro que ses équipes étaient capables de sublimer l'image et l'identité d'un modèle sans pour autant tomber dans les facilités du style rétro. Et la nouvelle Corvette entend bien faire de même. Car si l'illustre appellation Stingray (utilisée en série en 1963 et sur un concept réalisé en 1957) fait son grand retour, le style n'a que très peu, ou pas, d'évocations directes.
Tout en restant dans des volumes similaires à ce qui prévaut depuis la C4, elle évolue aussi de façon assez notable, en particulier sur la partie arrière si singulière jusqu'à présent. Adieu la bulle de verre si typique. C'est peut être une partie de l'identité de la Corvette qui disparaît qu'elle compense de façon intéressante en accentuant ses muscles au niveau des ailes.
La C5 était mollassonne, la C6 venait donner un peu plus d'identité à la face avant, et la C7 peaufine le travail avec ses lignes tendus à l'avant, et l'arrière tronqué. Fait marquant qui ne fera sans doute pas l'unanimité, la Corvette abandonne les feux circulaires à l'arrière pour des éléments trapézoïdaux que l'on raccrochera inévitablement à la Camaro. C'est que la Corvette doit aussi être une Chevrolet. Et puis, la ZR1 n'adoptait-elle pas en 1990 des feux quasiment carrés ?
A l'intérieur, la Corvette prend aussi un peu de gallon avec un aspect plus valorisant qui sera aussi justifié au niveau des matériaux. Le style enveloppant rappelle celui des dernières C4. Et grâce aux progrès des écrans, instrumentation numérique n'est plus un gros mot et la Stingray mêle donc les deux avec des compteurs analogique disposés autour d'un large écran TFT.
La technique doit aider la Corvette à se hisser en haut de la hiérarchie des sportives. Pour y parvenir, elle entre dans l'ère de l'aluminium pour sa structure (c'était le cas des Z06 et ZR1 mais pas des versions standard) et y gagne 45 kg. La carrosserie est un mélange de composite (ailes avant et arrière, portes) et de fibre de carbone (capot, toit amovible). Côté moteur, la Corvette hérite d'un nouveau Small Block de 6,2l LT1 atmosphérique. Point de downsizing donc, mais une réduction de la consommation via une déconnexion de cylindres. Il s'agit ici de la plus puissante des Corvette de base, avec 450 ch et 610 Nm, et elle revendique un 0 à 100 en moins de 4 secondes. La boîte sera au choix une automatique à 6 rapports, ou une toute nouvelle manuelle à 7 rapports. La version manuelle est en outre dotée du dispositif Active Rev Matching qui anticipe les changements de rapports et adapte le régime du moteur pour de meilleurs passages.
Toute nouvelle, la Corvette apporte d'emblée un pack Z51 Performance Package avec différentiel à glissement limité, lubrification du moteur par carter sec, refroidissement amélioré des freins, de la transmission et du différentiel et un pack aéro spécifique. Les clients pourront également choisir entre des sièges confort "GT" ou sport "Competition", et disposeront d'aides à la conduite dont le Driver Mode Selector qui intervient sur 12 paramètres de gestion du véhicule.
Source : Chevrolet
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Depuis les débuts du projet, on savait que GM voulait faire de cette septième génération de Corvette une véritable machine capable de rivaliser sur tous les plans avec la crème des sportives mondiales. Une ambition illustrée par le retour de l'appellation Stingray. Ceci sans tomber dans les risques du style rétro.