C'est une belle page du sport automobile français qui s'est tournée hier dans la quasi-indifférence des grands médias. Jean Alesi, 48 ans a décidé de jeter les gants et de raccrocher son casque. Après un dernier défi sur l'ovale d'Indianapolis, l'Avignonais explique ne plus avoir l'envie de repartir à la chasse aux sponsors et se tourne vers sa seconde carrière, celle de capitaine de l'équipe de France FFSA.
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C'est une belle page du sport automobile français qui s'est tournée hier dans la quasi-indifférence des grands médias. Jean Alesi, 48 ans a décidé de jeter les gants et de raccrocher son casque. Après un dernier défi sur l'ovale d'Indianapolis, l'Avignonais explique ne plus avoir l'envie de repartir à la chasse aux sponsors et se tourne vers sa seconde carrière, celle de capitaine de l'équipe de France FFSA.
Arrivé en Formule 1 en cours d'année 1989 dans une équipe Tyrrell qui cherchait alors son lustre d'antan, Jean Alesi fait sensation dès ses premiers tours de roues et se paie même le luxe de dépasser certaines des stars de la discipline. Courtisé alors par de grandes écuries, Alesi laisse parler son coeur et s'embarque avec une scuderia Ferrari moribonde. Il y signera tout de même son unique victoire au Canada le 11 juin 1995. Remercié de Ferrari, Alesi connaitra par la suite une lente descente avec 2 années chez Benetton , puis 2 ans chez Sauber. Fait notable pour le sport auto français, il signera en 1998 à Spa sous un déluge tout ardennais, ce qui restera pendant 14 ans le dernier podium d'un pilote français (jusqu'à cette année et Romain Grosjean).
Pour la saison 2000, Alesi laisse une nouvelle fois parler son coeur et s'embarque dans l'aventure Prost Grand Prix. L'aventure se transforme vite en naufrage et Alesi s'en va en cours de deuxième année pour une écurie Jordan guère plus convaincante. Sans volant pour 2002 il décide alors d'arrêter là les frais pour la F1 et se tourne alors le DTM où malgré de belles victoires pour Mercedes il doit également renoncer en 2006 faute de soutien officiel.
Touche à tout de l'automobile, Alesi goute au Speedcar Series (sorte de Nascar du Moyen-Orient) qui fera long feu, puis il tente le pari de l'endurance en GT avec évidemment une Ferrari F430 alignée par AF Corse avant d'annoncer sa participation aux 500 miles d'Indianapolis 2012. Ce dernier pari n'était encore une fois pas le plus simple. Il réussit néanmoins à monter un budget, passer les tests validant sa participation (bien aidé il est vrai par le nombre limité d'aspirants en 2012) mais fait une nouvelle fois face à une mécanique qui le trahit. "Ambassadeur" Lotus, il a naturellement fait le choix de prendre un bloc Lotus pour ces 500 miles et se voit présenter un drapeau noir après seulement 11 tours de course pour vitesse insuffisante.
Il avait pourtant juré qu'il retournerait sur le brickyard en 2013 mais finalement il jette l'éponge. "J'arrête. Je ne me sens pas de repartir à la chasse aux sponsors" déclare un Jean Alesi qui malgré des performances en retrait par rapport à Alain Prost ou à d'autres illustres ainés aura marqué le sport automobile français (et italien) de son empreinte. Alesi se consacrera désormais totalement à son rôle de capitaine de l'équipe de France pour la FFSA et tentera d'entretenir la bonne dynamique des pilotes français en F1 et dans d'autres sports (rallye ou endurance par exemple). On lui souhaite évidemment bonne chance.
Source : l'Equipe, photo : 1-F1, 2-Fan Force United
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C'est une belle page du sport automobile français qui s'est tournée hier dans la quasi-indifférence des grands médias. Jean Alesi, 48 ans a décidé de jeter les gants et de raccrocher son casque. Après un dernier défi sur l'ovale d'Indianapolis, l'Avignonais explique ne plus avoir l'envie de repartir à la chasse aux sponsors et se tourne vers sa seconde carrière, celle de capitaine de l'équipe de France FFSA.