Essai Kia Venga 1.6 CRDi 115 ch : Décalée
par Cedric Morancais

Essai Kia Venga 1.6 CRDi 115 ch : Décalée

Salon de Francfort 2009), le Venga fut l'un des premiers modèles à arborer le "Tiger Nose", ce décrochement dans la calandre caractéristique des Kia de dernière génération. Mais le mini-monospace de la marque est-il vraiment au niveau de ses trois jeunes soeurs ?

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Picanto, Rio, Cee'd... Les dernières nouveautés de Kia se hissent au niveau des meilleures européennes. A peine plus âgée que ce trio (elle a été dévoilée lors du Salon de Francfort 2009), le Venga fut l'un des premiers modèles à arborer le "Tiger Nose", ce décrochement dans la calandre caractéristique des Kia de dernière génération. Mais le mini-monospace de la marque est-il vraiment au niveau de ses trois jeunes soeurs ?

Au sein de la famille des minispaces, on trouve un peu de tout. Certains voudraient passer pour des SUV, comme le Citroën C3 Picasso, d'autres sont proposés en diverses tailles, à l'instar du Renault Modus, et il y'en a même qui misent tout sur leurs portes (cf les Ford B-Max et Opel Meriva). A coté de ces modèles, la Venga pourrait paraitre effacé. Un défaut ? Pas forcément, car son profil véritablement monocorps plaira aux amateurs de classicisme. De plus, ses formes permettent d'utiliser de larges surfaces vitrées, et donc d'offrir un habitacle très lumineux. Un point accentué, sur notre modèle d'essai, par la présence d'un toit vitré panoramique, ouvrant dans sa partie avant.

Cet équipement fait partie de la longue liste de ceux que l'on trouve en série sur la version Premium. Il côtoie le déclenchement automatique des phares et des essuie-glaces, l'ESP, le régulateur/limiteur de vitesse, les jantes alu 16", les vitres arrière surteintées, les répétiteurs latéraux de clignotants intégrés aux rétroviseurs extérieurs, les accoudoirs avant, la sellerie cuir/tissu, la banquette arrière coulissante, la climatisation automatique, la prise USB, le radar et la caméra de recul, sans oublier le rétroviseur intérieur anti-éblouissement. Affichée ainsi à 21 690 €, le Venga ne propose que trois options : la peinture métallisée (420 €), le Stop & Start (300 €) et le GPS (1 550 €). Si ce tarif vous semble élevé, sachez que le Venga 1.6 CRDi 115 ch est également disponible en version Urban Chic à 20 590 €, et que ses concurrents les plus redoutables s'offrent à des prix encore plus conséquents (Citroën C3 Picasso 1.6 HDi 115 Exclusive : 23 450 € - Opel Meriva 1.7 CDTi 110 ch Cosmo Pack : 23 600 €).

Sobre et classique, la planche de bord du Venga se montre plutôt ergonomique avec ses commandes de climatisation disposées en cercle et pourvues de grosses touches. Parmi les regrets, nous notons toutefois les commandes du Bluetooth, serties sur les branches inférieures du volant et donc peu accessibles sans quitter la route des yeux, ainsi que les matériaux qui composent le tout, moins soignés que ceux que l'on trouve sur les rivales européennes. La position de conduite est également un peu trop verticale mais les sièges se montrent confortables, d'autant qu'ils travaillent en combinaison avec des suspensions bien calibrées. De plus, pour les longs trajets, les accoudoirs intégrés aux sièges avant sont un "plus" non négligeable.

Quatre occupants pourront être confortablement installés. Mais l'éventuel passager central arrière ressentira le voyage comme une véritable punition, vu l'étroitesse de la place qui lui est allouée. Les bagages sont nettement plus gâtés. Sous le cache-bagage et avec le double plancher retiré, le Venga peut embarquer 422 l, soit 37 de plus que le C3 Picasso (385 l) et 22 de plus que le Meriva. Pas mal dans seulement 4.07 m de long ! A titre de comparaison, le rival de chez Citroën mesure 4.10 m et celui de chez Opel carrément 4.29 m.

Une fois tout le monde installé, il ne reste plus qu'à prendre la route. Et c'est là que le Venga prend un petit coup de vieux. Le 1.6 se montre rugueux dès les bas régimes et bruyant quelque soit l'allure. Dommage, car cette tare se trouve amplifiée par le volume de l'habitacle. Du coup, les papas amateurs de conduite risquent de passer leur chemin. Bien aidé par son poids raisonnable (1 281 kg), le Venga se montre toutefois dynamique, habilement secondé par un châssis qui limite correctement le roulis. Par ailleurs, le Venga se montre raisonnablement gourmand, avec un moyenne d'environ 7.5 l/100 km durant notre essai.

Loin d'être une mauvaise monture, le Venga ravira les familles à la recherche d'un bon rapport encombrement/habitabilité. Mais, alors qu'il aurait dû être un atout majeur permettant de rallier à sa cause les amateurs de conduite, le 1.6 CRDi 115 ch se montre décevant. Alors, autant se rabattre sur l'autre qualité majeure de ce minispace, à savoir le rapport prix/équipement, et opter pour le "petit" 1.4 CRDi 90 ch, vendu à partir de 17 590 €.

A lire également : Kia Venga : la première vidéo officielle, Essai Kia Venga 1.4 CRDi 90 ch et Francfort 2009 vidéo live : Kia Venga

Galerie Essai Kia Venga 1.6 CRDi 115 ch

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Salon de Francfort 2009), le Venga fut l'un des premiers modèles à arborer le "Tiger Nose", ce décrochement dans la calandre caractéristique des Kia de dernière génération. Mais le mini-monospace de la marque est-il vraiment au niveau de ses trois jeunes soeurs ?

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