Souvenirs, souvenirs: crash, boom, bang!
par Joest Jonathan Ouaknine

Souvenirs, souvenirs: crash, boom, bang!

Ce week-end est celui du fameux chassé-croisé entre juilletistes et aoutiens. C'est aussi, hélas, l'un des week-end les plus meurtriers. Et encore, ça pourrait être bien pire, car les voitures ont fait beaucoup, beaucoup de progrès...

Zapping Le Blogauto Essai Alpine A110

Pendant longtemps, la sécurité est un thème pas ou peu abordé.

Les gens confondent "sécurité" et "solidité": une voiture sure est une voiture qui reste intacte après un accident.

Parler de sécurité? Pour certains, c'est un thème ennuyeux. Pour d'autres, c'est une préoccupation de femmelettes: les vrais hommes n'ont pas peur des accidents!

Rétrospectivement, les premières voitures sont d'authentiques cercueils roulants. En cas de choc, les portières s'arrachent, les tableaux de bord sont couverts d'éléments saillants (sur les modèles de luxe), le réservoir (souvent à l'arrière du véhicule) prend facilement feu, le bloc moteur s'invite dans l'habitacle... Et parfois, c'est carrément la carrosserie qui se détache du châssis!

Audi se vante d'être le premier à avoir effectué des crash-tests, dés la fin des années 30. La méthode est digne de Will E. Coyote: on place une fusée à l'arrière du véhicule, on met des mannequins de couturier dans l'habitacle et on projette l'ensemble contre un mur de briques!

Dans les années 50, Mercedes fait les premières grandes études sur l'accidentologie, notamment en examinant de vrais accidents. Cela aboutira au concept de zones déformables.

Volvo peut lui revendiquer le premier discours sécuritaire. Le constructeur Suédois installe des ceintures de sécurité et des sièges bébés dans ces voitures.

Aux Etats-Unis, on teste également les modèles de série... Néanmoins, les constructeurs sont horrifiés par les résultats.

En 1964, Ralph Nader publie Unsafe at any speed, le premier ouvrage sur la sécurité automobile. Le grand public prend peu à peu conscience qu'il n'y a pas de fatalité et qu'il est possible de rendre les voitures plus sures.

Dans les années 70, les crash-tests se généralisent. L'ABS, l'airbag et beaucoup plus tard, l'ESP apparaissent. Les ceintures de sécurité (et leur port) deviennent obligatoires. On parle de sécurité active et passive.

La Ford Pinto est la première voiture rejetée car dangereuse. En 1988, Audi est montré du doigt aux USA suite à un scandale de pédales d'accélérateurs (suite à un reportage plus ou moins bidonné.) Le premier du genre.

En 1997, un nouveau cap est franchi avec l'apparition du crash-test Euro-NCAP. Désormais, le nombre d'étoiles obtenues par un véhicule est un critère déterminent à l'achat. Certains constructeurs sont encore réticents à montrer les résultats de leurs crash-tests. A fortiori ceux antérieurs à l'Euro-NCAP...

La note d'optimisme, c'est que même les pays émergents commencent à s'intéresser à la sécurité, d'où le C-NCAP chinois ou le Latin NCAP sud-américain.

Les constructeurs multiplient les tests: collision contre une autre voiture, un piéton, une moto, un camion et même... Contre un caddie.

Néanmoins, rappelez-vous que même si votre voiture est truffée d'airbags et de dispositifs de sécurité, ça ne vous dispense pas de rouler prudemment...

Crédits photos: BMW (photo en une), Audi (photos 1 et 16), Mercedes (photos 2, 5, 7 et 13), Volvo (photos 3, 6, 14 et 19), Ford (photos 4, 12 et 17), GM (photo 8 et 10), Citroën (photo 9), Volkswagen (photo 11), Honda (photo 15) et MG (photo 18)

Vous cherchez un véhicule d'occasion ?

Retrouvez des milliers d’annonces sélectionnées pour vous aider à trouver le bon véhicule d’occasion.
Podcast Men Life
 

Pour résumer

Ce week-end est celui du fameux chassé-croisé entre juilletistes et aoutiens. C'est aussi, hélas, l'un des week-end les plus meurtriers. Et encore, ça pourrait être bien pire, car les voitures ont fait beaucoup, beaucoup de progrès...

La quotidienne

Retrouvez tous les soirs une sélection d'articles dans votre boite mail.