Face aux attaques multiples dont PSA Peugeot Citroën doit faire face de la part du gouvernement français, Thierry Peugeot s’est offert une tribune dans Le Figaro du jour (pardon : a été interviewé) pour profiter d’un droit de réponse.
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Après l’annonce de la suppression de 8 000 emplois, promettant aucun licenciement, PSA Peugeot Citroën, Philippe Varin et la famille Peugeot, actionnaire principal du groupe, ont dû faire face à des attaques plus ou moins virulente menées par le gouvernement, François Hollande et Arnaud Montebourg en tête. Thierry Peugeot n’a que très modérément apprécié ces sorties médiatiques…
Voici quelques passages de l’interview de Thierry Peugeot à retrouver dans Le Figaro :
« Au-delà de ma propre réaction et de celle de ma famille, c’est tout le groupe qui vit mal ces attaques et qui se sent visé: le conseil de surveillance, le directoire, l’ensemble du personnel, les concessionnaires, les actionnaires, les fournisseurs et même nos clients. »
« Il y a des mots que je n’ai pas aimés et qui ont été répétés: «mensonge» et «dissimulation». Nous sommes prêts à accepter la critique, mais il y a des limites. »
« Les actionnaires sont d’abord des investisseurs. Notre priorité a toujours été de développer le groupe. PSA Peugeot Citroën n’aurait jamais existé si nous étions restés à Sochaux. »
« Le groupe familial n’a jamais été contre une alliance. En 1974, nous avons racheté Citroën, ce qui n’était pas évident, puis en 1978 les trois filiales de Chrysler Europe. Notre participation est d’ailleurs alors tombée quelques années plus tard à près de 20 %. Nous avons aussi fait le choix d’aller chercher à l’extérieur les meilleurs dirigeants, tous à très forte personnalité. »
« Comme je l’ai déjà dit, j’habite en France, et je paie mes impôts en France. Tous les membres de la famille qui siègent au conseil de surveillance de PSA ou au conseil d’administration du holding FFP, ainsi que tous ceux qui travaillent dans le groupe, vivent en France et y payent leurs impôts. »
Voilà qui rééquilibre le débat. Le ministre du Redressement Productif, Arnaud Montebourg, va devoir présenter de nouveaux arguments pour remettre en cause la stratégie – même discutable – de PSA, ou se muer en entrepreneur de génie pour apporter de nouvelles solutions. Son inexpérience dans le domaine et son passé de « démondialiste » risque de ne pas jouer en sa faveur dans l’univers actuel de l’industrie automobile.
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Face aux attaques multiples dont PSA Peugeot Citroën doit faire face de la part du gouvernement français, Thierry Peugeot s’est offert une tribune dans Le Figaro du jour (pardon : a été interviewé) pour profiter d’un droit de réponse.