C'est le moins que l'on puisse dire, le début de saison de RedBull et de son double champion du monde en titre de pilote ne se passe pas comme espéré. Dominateur en qualification l'an passé et royal en course le pilote allemand est en retrait cette année et commence à accumuler les gestes d'énervement.
Zapping Le Blogauto Essai Alpine A110
On se souvient tous du Sebastian Vettel impatient, certains diraient impétueux, ne supportant pas d'être doublé par Robert Kubica et s'accrochant avec le polonais à trois tours de la fin du grand-prix inaugural de la saison 2009 à Melbourne - ce qui lui vaudra une pénalité de 10 places - ou du même Vettel faisant un strike sur son coéquipier Webber au grand-prix de Turquie en 2010. Il semble bien que le début de saison que nous vivons actuellement voit le retour de ce Sebastian Vettel que l'on croyait disparu.
Après un grand-prix relativement anonyme en Australie tout en ayant sauvé l'essentiel grâce à son expérience de la course, Sebastian Vettel a connu un weekend à oublier très vite en Malaisie. Ne marquant aucun point l'Allemand s'est accroché avec la HRT de Karthikeyan avant de montrer son fort mécontentement et de se plaindre à l'arrivée de la course. Sauf que les mots employés par Vettel lors d'une émission de télévision allemande - "cornichon" ou "idiot" - pour qualifier le pilote indien ne sont pas du goût de la FIA qui pourrait sanctionner le champion du monde. D'autant plus si le doigt d'honneur qu'il aurait fait ce weekend s'avère exact.
Karthikeyan déclare au journal indien Deccan Chronicle : "Vettel essaye de porter la faute sur moi pour ses piètres performances. Je pense qu'il est frustré par ce qu'il a un début de saison difficile après deux ans de domination. Ce n'est pas professionnel d'essayer de reporter la faute sur moi. (...) Nous avons tous le droit de courir en piste. La règle des drapeaux bleus signifie que nous devons laisser passer mais pas que nous devons nous mettre en dehors de la piste. Ce n'est pas parce qu'il a une bonne voiture qu'il peut traiter les autres d'idiots". Rappelant au passage qu'il a gagné des courses dans toutes les formules auxquelles il a participé et a remporté notamment le très difficile grand-prix de Macau en F3, Narain n'entend pas demander au double champion du monde le droit de courir en F1.
Autre fait qui montre à quel point Vettel semble sous pression en ce début de saison, la "mésentente" avec son écurie en fin de course. En effet les ingénieurs de RedBull ont détecté un échauffement du train arrière du à une écope de frein endommagée dans l'accrochage avec la HRT. Par mesure de prudence et ne pouvant plus espérer les points ils ont alors demandé à Vettel de garer la voiture sur le coté de la piste, ce que le pilote n'a pas fait. Outre la désobéissance à un ordre du muret des stands, Vettel a surtout pris le risque d'endommager la voiture et en s'arrêtant en piste il aurait pu bénéficier d'un éventuel changement de boite sans pénalité.
Du coté de RedBull on couvre le pilote en assurant que des problèmes radio ont empêché Vettel de bien comprendre les ordres, tout en occultant le fait que le panneautage demandant l'arrêt avait été fait et était bien visible dans la ligne droite des stands. Vettel a d'ailleurs a demi-mots reconnu les faits en déclarant : "Bien sûr que l’on peut épargner la voiture, mais je voulais voir le drapeau à damiers. Je pense que c’est comme ça que cela doit se passer". Si les performances de la RedBull ne s'améliore pas on pourrait bien assister à un nouvel épisode de cette pression lors du grand-prix de Chine du 13 au 15 avril.
Retrouvez des milliers d’annonces sélectionnées pour vous aider à trouver le bon véhicule d’occasion.
Podcast Men Life
Pour résumer
C'est le moins que l'on puisse dire, le début de saison de RedBull et de son double champion du monde en titre de pilote ne se passe pas comme espéré. Dominateur en qualification l'an passé et royal en course le pilote allemand est en retrait cette année et commence à accumuler les gestes d'énervement.