Toyota GT 86/Subaru BRZ : plus de puissance au programme, mais comment ?
La paire Toyota GT 86/Subaru BRZ a réussi son entrée au salon de Tokyo. Et logiquement, pour une auto dont les concepteurs avouent bien volontiers qu'elle pourrait prendre une cinquantaine de chevaux supplémentaires sans broncher, la spéculation a immédiatement démarré sur les évolutions possibles de sa motorisation, nourrie par des petites phrases à la fois chez Toyota et chez Subaru. Petites phrases qui ne racontent toutefois pas tout à fait la même chose...
Zapping Le Blogauto Essai de la Honda CRV, PHev 2024
Le discours a été clair lors du lancement : le choix d'un moteur non suralimenté a été fait en grande partie pour fournir la meilleure réponse possible à l’accélération, afin de correspondre à la philosophie générale de la voiture qui est d'offrir du plaisir de conduite avant tout. Un choix qui n'a pas été simple à faire admettre à Subaru dont la suralimentation pour les modèles sportifs est une tradition.
Lors du Tokyo Motor Show, les ingénieurs des deux marques ont eu l'occasion de confier aux journalistes leur façon de voir les choses et leur vision de l'évolution possible de la Hachiroku. C'est tout d'abord Tetsuo Tada, l'ingénieur en chef du projet, qui a expliqué à Andrew Frankel qu'il favorisait la suralimentation par compresseur, toujours pour la même raison : le temps de réponse à l'accélération. TRD installe depuis longtemps des compresseurs sur tous les moteurs (Toyota of course) qui leur tombent sous la clé de douze, et, comme on l’a vu avec les catalogues en fuite du mois dernier, a déjà des exemplaires de pré-serie de la 86 dans les ateliers et bien avancé sur l’offre de pièces pour la voiture. Il n’est pas sorcier d’imaginer qu’une version compressée du nouveau 4U-GSE tourne déjà et sera proposée rapidement avec la bénédiction de Toyota, sans doute pas directement sous forme d’un nouveau modèle mais comme d’autres produits TRD distribué et monté en concession, du moins au Japon.
Pendant que Tada-san évoquait les vertus du compresseur au journaliste d’Autocar, un responsable de Subaru faisait de même auprès de Motor Trend au sujet du turbocompresseur que Subaru imagine très bien monter sur le même moteur, dans la ligne de ce que fait le constructeur. Une version turbo du nouveau boxer 2 litres est clairement au programme, à ceci près que Subaru prend bien soin de ne pas pousser l’idée plus loin et de parler de la BRZ... On est là sans doute à un point sensible de la collaboration entre les deux marques, et il est bien trop tôt pour prendre des chemins divergents. En attendant que les choses soient au point sur cet aspect, le récepteur tout désigné de cette motorisation est la prochaine génération de la WRX (et a fortiori de la WRX STI), qui devrait être plus éloignée de l’Impreza que ce n’est le cas pour la génération sortante et donc libre d'adopter un autre moteur que la version sage. Mais une fois que le nouveau moteur équipé d'un turbo tournera dans une WRX STI, rien n’empêche, et surtout pas Subaru, d’entreprenants mécaniciens de faire la greffe, que l’on imagine pas très compliquée, sur la BRZ.
On devrait donc se retrouver rapidement avec une offre variée d'options pour ceux qui veulent plus de puissance pour leur nouveau coupé. Reste à savoir si Toyota et Subaru iront jusqu’à proposer directement dans leur gamme ces évolutions, sachant que les préparateurs officiels, et les autres, s’en chargeront très bien.
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La paire Toyota GT 86/Subaru BRZ a réussi son entrée au salon de Tokyo. Et logiquement, pour une auto dont les concepteurs avouent bien volontiers qu'elle pourrait prendre une cinquantaine de chevaux supplémentaires sans broncher, la spéculation a immédiatement démarré sur les évolutions possibles de sa motorisation, nourrie par des petites phrases à la fois chez Toyota et chez Subaru. Petites phrases qui ne racontent toutefois pas tout à fait la même chose...