Comme tous ses rivaux, Nissan débute en Chine une nouvelle marque, baptisée Venucia. Après un concept au salon de Shanghai au printemps dernier, voici la premier modèle de production, la D50 basée sur l’ancienne Nissan Tiida…

Répondant aux exigences des autorités, Nissan donne naissance à une nouvelle marque locale. La manœuvre initiale était de donner aux groupes locaux un accès plus aisé aux technologies de leurs partenaires. Les droits des véhicules lancés sous ces nouvelles marques n’appartiennent plus au constructeur étranger, mais à la co-entreprise, et donc aussi au partenaire chinois…

La manœuvre ne semble toutefois pas en mesure de porter tous ses fruits, puisque pour le moment tous les constructeurs qui ont dévoilé leurs modèles ont fait le choix de proposer des véhicules économiques, basés sur d’anciennes plateformes. Quand il ne s’agit pas simplement de reprises de véhicules anciens. Une stratégie qui permet au passage aux constructeurs d’entrer dans une frange de tarifs plus basse qu’habituellement et d’élargir leur terrain de conquête vers les plus petites villes et les campagnes. Et donc en rivalité directe avec les constructeurs chinois « purs », qui voient donc d’un mauvais œil ces nouvelles marques…

La Venucia D50 est donc le premier modèle de cette marque. Conçue en Chine par le bureau d’études de Dongfeng-Nissan, elle est basée sur l’ancienne génération de Tiida tricorps, dotée d’un nouveau visage et d’un arrière très légèrement modifié. Le moteur est un 1.6 de 110 ch, avec boîte manuelle ou automatique. Le prix devrait s’établir entre 70 et 90.000 yuans, soit à peu près le niveau d’une Baojun 630 (GM) ou d’une Linian S1 (Honda).

La D50 sera commercialisée courant 2012, via un réseau spécifique composé au démarrage de 100 points de vente. D’ici à 2015, Nissan compte ajouter 4 autres modèles à cette marque, avec un objectif à cette échéance de porter le volume de ventes à 300.000 véhicules par an…

Source : Nissan