Essai Fiat Freemont (1/3): The Journey to Freemont
Ils héritent donc du comportement des voitures : dynamisme et confort et, en contre-partie, perdent les capacités de franchissement des vrais SUVs. Un échange que préfèrent la plupart des familles qui ne prévoient pas de franchir le Rubicon...
En Europe, cette catégorie a été inaugurée par le Nissan Qashqai, avec le succès que l’on sait, suivi plus récemment par le Peugeot 3008. Si cette catégorie est encore récente en Europe, elle existe depuis plus de 15 ans aux Etats-Unis, en partie à cause de la mauvaise image des minivans, trop associés aux « Soccer moms », les mères qui emmènent leurs bambins le weekend sur les terrains de soccer, pardon foot...
Ainsi, à force d’être associés aux femmes, les minivans sont, en Amérique du Nord du moins, devenus ringards, les hommes leur préférant les vrais SUVs, plus virils. Les constructeurs américains ont donc peu à peu mélangé les genres, en gardant l’architecture des minivans, mais en leur offrant un style qui les fait passer pour des baroudeurs. Et voila, fini la vaisselle cassée lors du choix du véhicule familiale, tout le monde est content.
Le nouveau Fiat Freemont rentre parfaitement dans cette catégorie, offrant un style viril qui plaira à monsieur, et un arrangement intérieur qui satisfera madame.
Pourtant, je suis sûr que ce Freemont vous rappelle quelque chose, en effet, il s’agit du Dodge Journey déjà connu sous nos contrés, mais qui a fait une carrière très discrète. La faute principalement à un comportement routier trop pataud pour les standards européens, à une finition... rustique, et à un blason quasiment inconnu en Europe.
Avec la prise de contrôle de Chrysler par Fiat, le constructeur italien a décidé de redonner un second souffle au Journey, et de l’incorporer à sa gamme. Le véhicule à ainsi été remis à niveau, que ce soit en termes de motorisation, de comportement routier, et de finition intérieure. Le Dodge Journey devient Fiat Freemont.
Pour être honnête, ces modifications ne sont pas exclusives au Fiat, puisqu’en Amérique du Nord ou le Journey et le Freemont sont fabriqués dans la même usine, le Journey a droit lui aussi à une mise à niveau similaire.
Reste que le style à tout de même déjà 4 ans d’âge, et qu’il n’est plus tout à fait dans les canons esthétiques à la mode, mais chacun ses goûts. Ce qui nous intéresse ici est de savoir si cette mise à niveau, permet au Freemont de se placer au niveau de la concurrence, qui a bien progressée aussi ces 4 dernières années.
En termes de ventes, Fiat table sur 2500 unités par an en France. Apparemment, les ventes sont bien parties en Italie, mais semblent plus à la peine en France.
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Galerie Fiat Freemont:
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