Quand Osamu Suzuki écrit à Martin Winterkorn
La manière allemande ne convient vraisemblablement pas aux affaires avec les Japonais. Car chez Volkswagen de la semaine dernière, et on demande publiquement des excuses.
La manière allemande ne convient vraisemblablement pas aux affaires avec les Japonais. Car chez Volkswagen de la semaine dernière, et on demande publiquement des excuses.
La manière allemande ne convient vraisemblablement pas aux affaires avec les Japonais. Car chez Suzuki, on prend pour un affront la communication de Volkswagen de la semaine dernière, et on demande publiquement des excuses.
De petits mots en petites phrases, les difficultés entre Suzuki et Volkswagen se sont transformées en guerre ouverte la semaine dernière. Mécontent, Volkswagen choisissait en effet l'artillerie lourde : le communiqué de presse, en accusant son partenaire d'avoir brisé les termes de leur contrat de coopération. En cause, son choix de moteurs diesel Fiat.
On connaît la suite, avec une réaction rapide de Suzuki qui demande le divorce et la suppression des liens capitalistiques entre les deux constructeurs. Mais à Hamamatsu, la demande de séparation ne suffit pas. Le constructeur estime que Volkswagen a bafoué son honneur et porté un grave préjudice à l'image de l'entreprise, et demande des excuses, via une lettre d'Osamu Suzuki à Martin Winterkorn.
La lettre n'a pas été rendue publique, mais Suzuki résume sa position en expliquant que Volkswagen était clairement au courant du fait qu'il n'utiliserait pas les moteurs TDI et choisirai ceux de Fiat. Dès le début de l'année, les ingénieurs japonais et allemands avait convenus de ce fait, et le le constructeur japonais en avait informé officiellement son partenaire. Suzuki estime donc que les accusations de non respect du contrat de coopération sont infondées. En plus de la demande d'excuses officielles, Osamu Suzuki réitère sa demande concernant les participations croisées : Volkswagen est poliment prié de revendre ses 19,9% de Suzuki, qui fera de même de ses 1.5% du géant allemand.
Source : Suzuki
La manière allemande ne convient vraisemblablement pas aux affaires avec les Japonais. Car chez Volkswagen de la semaine dernière, et on demande publiquement des excuses.
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