Les polémiques soulevées par Top Gear ça n'est pas nouveau, la dernière en date étant encore toute fraîche avec l'orchestration de la panne de courant de la Nissan Leaf il n'y a pas un mois. Mais cette fois, c'est différent. Le Daily Mail dans son édition dominicale lance une accusation de tromperie au sujet de l'âme même de l'émission, la traditionnelle séquence powaaa! où Clarkson malmène virilement le dernier supercar à la mode.
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Les polémiques soulevées par Top Gear ça n'est pas nouveau, la dernière en date étant encore toute fraîche avec l'orchestration de la panne de courant de la Nissan Leaf il n'y a pas un mois. Mais cette fois, c'est différent. Le Daily Mail dans son édition dominicale lance une accusation de tromperie au sujet de l'âme même de l'émission, la traditionnelle séquence powaaa! où Clarkson malmène virilement le dernier supercar à la mode.
Le tabloïd, citant diverses sources liées à l'émission mais prudemment anonymes, affirme que la plupart des séquences en question sont en fait des montages mensongers faits de plans où l'on voit un des trois animateurs dans la voiture et de plans extérieurs où la voiture est en fait maniée par un pilote professionnel, Clarkson et ses sbires n'étant pas capables des figures présentées. Le Daily Mail cite en exemple la séquence ci-dessous de 2008 dans laquelle Jeremy Clarkson teste la vitesse de pointe de pointe de la Lamborghini Murcielago et indique atteindre 207 mph, soit 333 km/h. Selon le Mail, la séquence où le compteur de vitesse montre la vitesse en question aurait en fait été réalisée avec Aaron Scott, un pilote de F3 britannique, au volant malgré ce que tente de faire croire les images.
La BBC, interrogé par le journal, a une réponse emberlificotée. S'il est vrai que de nombreuses séquences sont réalisées par des pilotes professionnels, c'est que Clarkson, Hammond et May n'ont pas le temps de tout faire, écrire le script et conduire pour toutes les séquences filmées, et que l'emploi du temps étant serré, il n'y a pas d'autre solution. Et que même si Jeremy Clarkson ne fait pas tout lui-même, il pourrait le faire. Ainsi, pour la séquence incriminée, s'il dit qu'il a atteint 207 mph, c'est qu'il les a atteint réellement. Peut-être pas à l'écran, mais il l'a fait. Ce que Clarkson a confirmé, accompagné d'un lapidaire "complètement ridicule" au sujet des accusations du Daily Mail, tout en expliquant que tout de même, en effet, il y a des plans de pilotes, même si beaucoup sont de lui-même.
Comme pour l'affaire de la Leaf, de la Tesla ou des défis scénarisés, il serait de toute façon naïf de prendre à la lettre le contenu de Top Gear qui est avant tout une émission de divertissement très bien faite. Que Jeremy Clarkson soit vraiment ou pas le roi de la powerslide en Ferrari n'a pas vraiment d'importance de ce point de vue. Mais cette accumulation de polémiques montre que l'immunité bienveillante dont disposait Top Gear jusque là auprès du public n'est plus la même qu'auparavant. Cela changera-t-il l'attitude des trois compères ? Il est permis d'en douter...
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Les polémiques soulevées par Top Gear ça n'est pas nouveau, la dernière en date étant encore toute fraîche avec l'orchestration de la panne de courant de la Nissan Leaf il n'y a pas un mois. Mais cette fois, c'est différent. Le Daily Mail dans son édition dominicale lance une accusation de tromperie au sujet de l'âme même de l'émission, la traditionnelle séquence powaaa! où Clarkson malmène virilement le dernier supercar à la mode.