Il y a des constructeurs qui développent une nouvelle voiture et qui se placent d’emblée en candidats à la victoire (Peugeot et Citroën en ont fait partie en rallye) et il y a ceux qui mettent des années pour atteindre leurs objectifs, voire qui abandonnent avant de les approcher. Dans quelle catégorie placer Mini qui fait ses débuts aujourd’hui en WRC ?
Zapping Le Blogauto Renault Rafale: nos premières impressions
Il y a des constructeurs qui développent une nouvelle voiture et qui se placent d’emblée en candidats à la victoire (Peugeot et Citroën en ont fait partie en rallye) et il y a ceux qui mettent des années pour atteindre leurs objectifs, voire qui abandonnent avant de les approcher. Dans quelle catégorie placer Mini qui fait ses débuts aujourd’hui en WRC ?
Pour faire une voiture compétitive, il est nécessaire d’avoir un minimum d’expérience. C’est un premier bon point pour Mini qui a choisi de s’appuyer sur le savoir-faire de Prodrive (plusieurs titres en WRC avec Subaru et d’autres dans une multitude de disciplines). Mais ce choix n’est pas un gage de réussite. Les dernières Subaru n’ont jamais eu l’occasion de s’illustrer et les récentes réalisations de Prodrive ne sont pas toutes brillantes… Aston Martin AMR One ?
Techniquement, une WRC n’est pas une voiture très difficile à élaborer. Avec la réglementation 2011, de nombreux composants ont été standardisés (au moins dans l’esprit) avec des cotes draconiennes. Pour un constructeur ayant un budget suffisant, il parait difficile de lancer une WRC qui se placerait à 2 secondes au kilomètre de ses concurrentes.
Le choix des pilotes est l’un des meilleurs qui puissent être. Dani Sordo était sans doute le meilleur pilote disponible pour faire débuter l’auto même si l’on peut douter de son potentiel de champion du monde. Quant à Kris Meeke, ancien champion IRC, il est le Britannique qu’il fallait avoir dans l’équipe et son niveau n’est pas à contester.
On peut donc être très optimiste à la veille des premiers tours de roues en compétition de la Mini WRC… Mais Dani Sordo jette un pavé dans la marre. Après avoir passé quatre saisons chez Citroën et participé à l’obtention de trois titres constructeurs, l’Espagnol affirme qu’il ne faut pas s’attendre à des miracles lors des six manches du programme 2011. « Ce ne sera pas facile cette saison », disait-il à Autosport. « Je crois que nous serons un peu derrière les autres mais nous avons fait moins de kilomètres… »
Moins de kilomètres ? Mini arriverait en WRC sans avoir fait suffisamment d’essais ? Pari risqué. Demain matin, nous saurons si Meeke et Sordo seront en mesure de s’accrocher au top 5 (Loeb, Ogier, Hirvonen, Latvala et Solberg), s’ils devront batailler avec le deuxième peloton (Ostberg, Andersson)… ou si ce sera pire !
Il y a des constructeurs qui développent une nouvelle voiture et qui se placent d’emblée en candidats à la victoire (Peugeot et Citroën en ont fait partie en rallye) et il y a ceux qui mettent des années pour atteindre leurs objectifs, voire qui abandonnent avant de les approcher. Dans quelle catégorie placer Mini qui fait ses débuts aujourd’hui en WRC ?