La France veut reprendre du poids dans Renault
par La rédaction

La France veut reprendre du poids dans Renault

« Démissionné » après la fausse affaire d’espionnage de Renault, Patrick Pélata a laissé un siège vide… Depuis plusieurs semaines, les tractations agitent la direction de la marque mais aussi l’Etat français qui détient 15% des actions du Losange.

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Très apprécié en interne, Patrick Pélata fut le fusible de l’affaire. Parti chez Nissan, l’ancien directeur général délégué n’a toujours pas été remplacé. Carlos Tavares, responsable de l’Amérique du Nord de Nissan, a été d’abord cité… Mais il était trop marqué « Carlos Ghosn ».

Car après laissé le plein pouvoir au Président de Renault-Nissan, la France veut reprendre la main sur l’ex-Régie.

« L’Etat existe, il a un poids important au capital, il serait impensable qu’un tel actionnaire ne puisse pas donner son avis sur le futur directeur général », commente un administrateur dans les colonnes du Monde.

En réalité, plusieurs « proches » du gouvernement sont déjà à l’œuvre chez Renault… Ce qui faisait dire récemment à Mediapart qu’Alexandre de Juniac – actuel directeur de cabinet de la ministre de l’économie Christine Lagarde – serait le successeur de Pélata… Information démentie depuis.

En interne, on attend qu’un homme du « sérail » viennent prendre position sous Carlos Ghosn avec une réelle ambition de s’imposer, s’imposer dans l’entreprise et s’imposer sur Carlos Ghosn dont l’emploi du temps est très chargé pour se consacrer suffisamment à Renault.

Le nom du nouveau Directeur Général Délégué de Renault nous donnera plus d’informations sur le futur rapport de force entre la France et Carlos Ghosn…

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« Démissionné » après la fausse affaire d’espionnage de Renault, Patrick Pélata a laissé un siège vide… Depuis plusieurs semaines, les tractations agitent la direction de la marque mais aussi l’Etat français qui détient 15% des actions du Losange.

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