Chez Ford, la prochaine étape dans le développement de la navigation porte un nom : prédiction. Pas question de jouer les Madame Soleil, mais d'exploiter les technologies d'analyse et de prévision de Google. Explication.

Au sein de son architecture MyFord Touch, Ford fait appel à des applications externes, selon la technologie du Cloud Computing. En clair, les opérations ne sont pas opérées à bord de la voiture, mais sur des serveurs, en l'occurrence pour ce qui nous intéresse, ceux de Google. Le géant du net met en effet à disposition des développeurs des technologies de prévision, que les ingénieurs de Ford comptent exploiter pour améliorer la navigation de ses clients.

Un véhicule équipé de ces technologies, encore au stade de la recherche, apprendra au fil des jours les habitudes du conducteur, ses destinations selon l'heure, ses trajets favoris, puis sera capable de lui proposer automatiquement la bonne destination. Par exemple le départ le matin à 7H sera interprété comme un départ pour le travail, et après confirmation du conducteur, la destination sera automatiquement réglée.

Bon, tout le monde n'a pas forcément besoin de son GPS pour aller au boulot, ou le soir pour en rentrer. En général, on connaît la route. Mais le système prend un peu plus de sens dans le cas des véhicules électriques ou plug-in hybrides. Simple exemple, votre trajet vers le travail s'achève par quelques km en zone réservée aux véhicules électriques. Dans ce cas, le véhicule sera capable de conserver une autonomie suffisante en réserve.

Il s'agit encore de technologies au stade de la recherche, et Ford doit encore travailler en particulier sur l'aspect de confidentialité des données.

Source : Ford