F1 2011: Aldo Costa quitte Ferrari
On le sait, chez Ferrari, lorsque ça ne va pas, manque de résultats en 2011. Avec lui, c'est toute une page qui se tourne.
On le sait, chez Ferrari, lorsque ça ne va pas, manque de résultats en 2011. Avec lui, c'est toute une page qui se tourne.
On le sait, chez Ferrari, lorsque ça ne va pas, les têtes tombent. Aldo Costa, le directeur technique, est la première victime du manque de résultats en 2011. Avec lui, c'est toute une page qui se tourne.
Costa a connu des débuts météoriques. A la sortie de l'école d'ingénieurs, il est embauché par Abarth. Peu après, il signe chez Minardi, comme responsable du design. A peine arrivé, son chef démissionne et le voilà directeur technique!
La première création de Costa fut la M188. En 4 années en F1, Minardi n'avait jamais marqué le moindre point. Non seulement la M188 permet à la Squadra d'ouvrir son compte, mais presque toutes les Minardi signées Costa marquèrent des points.
En 1995, il entra à la Scuderia Ferrari. 3 ans plus tard, il devient le bras droit du directeur technique, Rory Byrne.
Ce dernier eu une histoire incroyable. C'est un autodidacte, passionné d'aéromodélisme qui dessina une Formule Ford pour Royale. L'écurie qui engageait les Royale, Toleman, le recruta. Puis Toleman monta en F2, puis en F1, s'est faite racheter par Benetton et avec Schumacher, elle gagna des Grand Prix. A son arrivée chez Ferrari, l'Allemand exige que Todt recrute aussi, son directeur sportif et son directeur technique, Ross Brawn et Rory Byrne.
Byrne devint ainsi l'un des artisans de la domination de Schumacher en F1.
En 2005, le Sud-Africain décide de prendre sa retraite en Thaïlande, pays d'origine de sa 2e épouse.
Ferrari pratique la promotion interne: Stefano Domenicali était le bras droit de Todt, Felipe Massa a été formé par Rubens Barrichello et donc, Costa succède à Byrne.
La première Ferrari signée Costa, la F2005, est un flop. Byrne est rappelé et Schumacher pu alors retrouver le chemin des podiums.
Depuis, Byrne est retourné à la retraite.
Les résultats de Ferrari ont fait le yoyo. On pouvait espérer qu'avec le recrutement d'Alonso, la Scuderia serait de nouveau sur le droit chemin.
Après une première saison où l'Espagnol a joué le titre jusqu'au bout, les résultats plongent en 2011.
L'an dernier, Ferrari quittait Barcelone avec des 2e rangs provisoires au classement pilotes (Alonso à 3 points de Button) et constructeurs (3 points derrière McLaren.)
Cette année, la Scuderia n'est que 3e, avec 1 seul podium (contre 3, en 2010, à la même époque) et dans les deux classements, les leaders sont déjà très loin (Red Bull a marqué 2,5 fois plus de points que Ferrari.)
A Barcelone, Alonso était en tête au premier virage, avant de s'effondrer au cours de la course. Quant à Massa, transparent depuis le début de la saison, il est finalement sorti de piste.
Les excuses de la découverte des Pirelli (après tout, les autres les découvrent aussi) ou de la convalescence de Massa (son accident date tout de même de l'été 2009...) ne tiennent plus.
4 ans après le départ de Todt et 5 ans après celui de Schumacher, on ne peut plus invoquer la transition.
Costa va donc servir de fusible.
Pat Fry, son remplaçant, est arrivé il y a moins d'un an. C'est l'un des rares cadres de l'équipe à n'avoir pas connu l'ère Todt. Va-t-il pouvoir apporter un souffle nouveau?
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