Affirmer que la Saab est un doux (ou tristes, c'est selon) euphémisme. Et les déclarations des différents acteurs n'a rien de rassurant tant elles diffèrent du tout au tout. D'un côté chez le constructeur au Griffon on essaye de tempérer les difficultés actuelles promettant prochainement l'arrivée de finances supplémentaires. Les propos lâchés par certains équipementiers sont à contrario totalement opposés. Méthode Coué ? Inquiétude démesurée ? Une certitude pour l'heure : la production est stoppée sine die. Pas engageant quand même...
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Affirmer que la situation se révèle méchamment tendue chez Saab est un doux (ou tristes, c'est selon) euphémisme. Et les déclarations des différents acteurs n'a rien de rassurant tant elles diffèrent du tout au tout. D'un côté chez le constructeur au Griffon on essaye de tempérer les difficultés actuelles promettant prochainement l'arrivée de finances supplémentaires. Les propos lâchés par certains équipementiers sont à contrario totalement opposés. Méthode Coué ? Inquiétude démesurée ? Une certitude pour l'heure : la production est stoppée sine die. Pas engageant quand même...
"Nous avons décidé que nous ne voulions plus avoir ces arrêts et ces reprises en permanence. Ce n'est pas bon pour le processus de production. Donc nous reprendrons la production lorsque nous serons parvenus à un accord, que nous prévoyons bientôt", s'est exprimé un porte-parole de Saab dans les colonnes de l'AFP.
Voulant se montrer plus rassurant il ajoutait s'attendre "à l'arrivée de financements supplémentaires". Un point plutôt positif immédiatement assombri quand il concluait "être trop tôt pour annoncer du nouveau".
Les équipementiers, eux, n'appréhendent pas la situation avec le même regard. La multiplication des factures impayées a conduit l'ensemble des fournisseurs à stopper leur approvisionnement et donc à ce que la production soit arrêtée. Certains bruits évoquent des dizaines de millions de dollars d'impayés.
Une seule donnée est claire : la production au sein de l'usine de Trollhättan est à l'arrêt sans date de reprise. Money, money, money : Saab attend l'autre moitié des 400 millions d'euros de prêt prévus par la banque européenne d'investissements et garantis par le gouvernement suédois. Sauf que ce versement avait été conditionné à ce que Saab respecte ses objectifs financiers ce qui n'est pas le cas (le contraire eût été étonnant pour ne pas dire miraculeux).
Et là on en revient à la proposition de Vladimir Antonov amenant une enveloppe de 50 millions d'euros afin de se porter acquéreur de 30 % du capital, une offre actuellement entre les mains de l'administration suédoise. Oui, 50 millions d'euros une goutte d'eau financière.
Environ une année après le passage sous pavillon Spyker, Saab replonge malheureusement sans trop de surprise alors que dans les hautes sphères de la marque on ne cesse de déclarer tabler sur des perspectives plus réjouissantes pour l'avenir... Oui, en effet, avancer des perspectives pires encore ne pourrait rien présager de bon : dans l'hypothèse ultime, comment dit-on sapin en Suédois ?
A voir également chez Saab. Galerie Saab 9-5 SportCombi au salon de Genève.
Source : AFP, Les Echos et Automotive News.
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Affirmer que la Saab est un doux (ou tristes, c'est selon) euphémisme. Et les déclarations des différents acteurs n'a rien de rassurant tant elles diffèrent du tout au tout. D'un côté chez le constructeur au Griffon on essaye de tempérer les difficultés actuelles promettant prochainement l'arrivée de finances supplémentaires. Les propos lâchés par certains équipementiers sont à contrario totalement opposés. Méthode Coué ? Inquiétude démesurée ? Une certitude pour l'heure : la production est stoppée sine die. Pas engageant quand même...