La Passat ne révolutionne donc pas le genre des berlines familiales. Classique de la pointe de sa calandre à son embout d’échappement, l’auto a fait de sa discrétion l’un de ses chevaux de bataille mais est loin d’être dépourvue d’intérêt pour autant.
Son inspiration stylistique, la Passat la puise dans sa grande sœur Phaeton pour les parties avant et arrière. Les blocs optiques se font plus anguleux et sont désormais liés par une calandre à quatre lamelles que la marque réserve aux modèles les plus huppés.
A l’arrière, les feux sont toujours en deux parties, débordant sur la malle de coffre, mais changent également d’apparence pour se rapprocher, là encore, de ceux de la Phaeton. Associez à cela de nouveaux boucliers avant et arrière, l’une ou l’autre touche de chrome supplémentaire par-ci par là, de nouvelles jantes et quelques nouvelles teintes et vous obtenez l’ensemble des nouveautés stylistiques de la nouvelle Passat.
Et les changements apportés à l’habitacle sont du même acabit : quelques retouches au niveau des commandes d’autoradio et de climatisation, une nouvelle horloge analogique (à l’aspect peu qualitatif) au centre de la planche de bord, et le tour est joué !
Un choix réfléchi qui permet à la planche de bord de rester relativement épurée par rapport à ce que propose la concurrence, qui évite l’impression de confinement derrière le volant que l’on peut retrouver sur certaines voitures. Mais du coup, comme toute médaille à son revers, celui-ci ne renvoie pas non plus de sentiment de «grande voiture» ou de haut de gamme.
Mais alors, pourquoi acheter une Passat, vous demandez-vous peut-être ?
Eh bien parce que Volkswagen a surtout travaillé sur les détails et sur ce qui ne se voit pas nécessairement. Et si la précédente génération faisait encore office de référence sur quelques points en dépit de son âge avancé, la nouvelle se replace tout simplement au somment du segment en bien des domaines.
La qualité et l’assemblage des matériaux par exemple, désormais dignes d’une Audi (dans la finition Highline de notre modèle d’essai), en matière d’isolation phonique également, tout simplement bluffante et en matière d’ergonomie grâce à des commandes claires et intuitives. Tout cela, avant même d’avoir effectué le moindre kilomètre derrière son volant…
Son habitabilité est également toujours parmi les meilleures de la catégorie, avec notamment un coffre dont le volume de chargement peut varier de 565 litres en configuration normale, à près de 1.100 litres (1.091) une fois la banquette rabattue.
Enfin, la Passat peut désormais être dotée d’une impressionnante panoplie technologique incluant le capteur d’attention du conducteur, l’alerte de franchissement de ligne, le détecteur d’angle mort ou la caméra de recul proposés de série ou en option suivant la finition. L’Allemande peut même se garer tout seule grâce à la fonction Park Assist.
Lire la suite : Essai Volkswagen Passat : la souveraine discrète (2/2)
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