Durant une vingtaine d'années le Tokyo Motor Show fut l'un des grands rendez-vous de l'industrie automobile, où il fallait être, non pas tant pour vendre des voitures aux visiteurs (à part pour les constructeurs locaux) que pour le prestige de cette manifestation où la technologie a toujours été particulièrement mise en avant. Tout cela s'est effondré en 2009, au plus fort de la crise économique, lorsque la quasi-totalité des constructeurs mondiaux ont déserté les halls de Makuhari. Deux ans plus tard, l'horizon s'est éclairci, malgré quelques signes un peu préoccupants.
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Il reste encore un peu plus de 10 mois jusqu'à l'ouverture des portes au début décembre, et à l'heure qu'il est les organisateurs comptent sur une bonne présence européenne avec les constructeurs allemands, Volkswagen, Audi, Mercedes, BMW mais aussi avec PSA. Par contre, les 3 américains, Ford, GM et Chrysler ont choisi de passer outre. Une décision logique dans la mesure où leur impact sur le marché local est nul, alors que les autres marchés de la région, en particulier la Chine, leur sont beaucoup plus favorables.
Et même si les Européens sont là, il est probable qu'ils préfèreront Pékin ou Shanghai pour leurs annonces les plus spectaculaires. Plus qu'un marché automobile japonais en déprime permanente, et plus que le fait que le Tokyo Motor Show ait toujours été un écrin pour les constructeurs japonais avant tout, le problème majeur de Tokyo est le déplacement définitif du centre de gravité de l'économie de l'Asie, et de son industrie automobile, vers la Chine.
Le retour des principaux constructeurs européens va redonner de la prestance au Tokyo Motor Show, et le déménagement vers le site plus compact et plus facile d'accès du Tokyo Big Sight a le potentiel de redynamiser les choses. Mais Tokyo ne retrouvera plus le lustre de ses belles années du début du millénaire.
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Durant une vingtaine d'années le Tokyo Motor Show fut l'un des grands rendez-vous de l'industrie automobile, où il fallait être, non pas tant pour vendre des voitures aux visiteurs (à part pour les constructeurs locaux) que pour le prestige de cette manifestation où la technologie a toujours été particulièrement mise en avant. Tout cela s'est effondré en 2009, au plus fort de la crise économique, lorsque la quasi-totalité des constructeurs mondiaux ont déserté les halls de Makuhari. Deux ans plus tard, l'horizon s'est éclairci, malgré quelques signes un peu préoccupants.