Une assistance mécanique permanente et très sollicitée!
Sur le 4L Trophy, l'assistance est permanente et sans condition. Si un équipage a un problème, une des voitures de l'organisation dédiée aux pépins mécaniques viendra secourir une 4L en détresse, pour peu que ses occupants n'arrivent pas intervenir eux-mêmes. Sauf que l'inconnue comme souvent, demeure le temps d'attente avant d'être dépanné, qui peut se compter en minutes, ou en heures...
Alors que nous nous poursuivions notre route depuis le dernier bivouac dans les environs d'Errachidia en direction de Merzouga par les pistes, nous avons croisé l'équipe 1359 en bord route, capot levé. Ne pouvant pas les aider nous-mêmes, pour cause d'incompétence chronique en mécanique, les deux camarades s'en remettaient à une éscouade de mécaniciens. En attendant, il faut bien tuer le temps, l'occasion pour l'un d'eux de travailler son swing au milieu de nulle part.
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Les méca... pardon, les magiciens finirent par arriver pour s'occuper de la 4L malade. Les symptômes sont les mêmes comme souvent, à savoir une perte de puissante, toux excessive avant une extinction forcée. Comme d'habitude, les concurrents de la vieille dame commence par regarder si un encrassement n'est pas à l'origine du problème, avant de vérifier les vis patinées. Dans ce cas précis, il a fallu changer la bobine, une intervention qui aura pris pas loin d'une heure. Bien heureux, l'équipage remercia ses sauveurs, en les invitant à un apéritif au bivouac en soirée... Quand on ne peut se contenter d'une réparation de fortune, il faut alors se rendre au pôle méca sur le bivouac, auprès du gros camion atelier ou plein de petites mains sont aux petits soins pour ces vénérables machines.
Du sable et des scènes improbables
Un 4L Trophy sans sable aurait strictement aucun intérêt pour les participants. Si certains ont comme challenge de ne pas se retrouver une seule fois les 4 fers plantés dans une dune, d'autres plus téméraires chercheraient presque à devoir jouer des plaques de désensablage et des pelles. Cette année encore, évidemment cela n'a pas raté. Plaques en fer ou en mousse, tout est bon pour essayer de s'en sortir tout seul. Locaux et autres concurrents s'entraident pour ne laisser personne dans la panade, mais quand c'est trop, c'est trop... C'est alors à des personnes de l'encadrement qu'il faut faire appel, qui eux-mêmes doivent parfois faire face à leurs propres difficultés au volant de leurs puissants 4X4 japonais pourtant adéquats pour ses situations extrêmes. Pour notre part, notre vaillant Dacia Duster a passé cette épreuve avec brio en simple pneus mixtes (à venir un essai complet réalisé sur les routes du 4L Trophy).
A partir de maintenant, les étudiants délestés de leurs précieuses marchandises que représentent les 60 tonnes de matériel scolaire à destination de l'association Enfants du Désert qui s'occupera de la distribution des colis, vont pouvoir s'amuser plus que jamais sur les pistes avec des 4L allégées de 70 kg minimum. Certains n'ont d'ailleurs pas attendu cela pour prendre du plaisir à l'image de cet équipage qui a réinventer le jetski version "désert".
On vous donne rendez-vous très vite pour vous conter l'histoire d'une 4L pas comme les autres, motorisée par un bloc de légende. Surprenant!
Pour résumer
Qu'on se le dise, la sportivité dans le 4L Trophy apparait comme secondaire. Certes, on est très loin de l'esprit d'un très (trop) sérieux Dakar par exemple, mais sous certains aspects, on retrouve quelques accents de grandes épreuves de désert, comme en témoignent les pépins mécaniques à réparer avec les moyens du bord, ou encore les images de voitures prisonnières des sables.