Fiat: L'avenir de l'usine de Mirafiori dans les urnes
par La rédaction

Fiat: L'avenir de l'usine de Mirafiori dans les urnes

Chantage social pour certains, évolution indispensable pour la survie de l'unité de production pour d'autres, l'accord sur la nouvelle organisation du travail signé le 23 décembre dernier par la direction de Fiat et la majorité des syndicats suscite la polémique de l'autre côté des Alpes. C'est aujourd'hui et demain que les 5.500 salariés du site turinois de Mirafiori doivent se prononcer par référendum sur l'application de cet accord.

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Chantage social pour certains, évolution indispensable pour la survie de l'unité de production pour d'autres, l'accord sur la nouvelle organisation du travail signé le 23 décembre dernier par la direction de Fiat et la majorité des syndicats suscite la polémique de l'autre côté des Alpes. C'est aujourd'hui et demain que les 5.500 salariés du site turinois de Mirafiori doivent se prononcer par référendum sur l'application de cet accord.

Dans le détail, il prévoit tout d'abord un contrat spécifique pour les salariés de Mirafiori qui seront désormais employés par une coentreprise Fiat-Chrysler avec pour effet de ne plus dépendre de la convention collective de la métallurgie. En outre, en cas de besoin l'usine pourra tourner 24 heures sur 24 et jusqu'à six jours sur sept et le nombre maximum d'heures supplémentaires passera à 120 par an soit le triple d'aujourd'hui. Les pauses seront également réduites et en cas d'absentéisme jugé anormal des sanctions seront distribuées.

Si le oui l'emporte, Fiat et Chrysler investiront plus d'un milliard d'euros pour produire à Mirafiori jusqu'à 280.000 Jeep et Alfa Romeo par an. Dans le cas contraire, l'investissement se fera ailleurs ce qui mettrait en péril la pérennité du site turinois.

L'ensemble des syndicats à l'exception de la Fiom, branche métallurgie de la CGIL, le premier syndicat italien, a signé l'accord. Ce refus exclut désormais la Fiom de toute représentativité dans la nouvelle organisation. Un appel à la grève a été lancé pour le 28 janvier prochain par l'organisation qui qualifie cet accord d'"attaque sans précédent contre la démocratie".

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Chantage social pour certains, évolution indispensable pour la survie de l'unité de production pour d'autres, l'accord sur la nouvelle organisation du travail signé le 23 décembre dernier par la direction de Fiat et la majorité des syndicats suscite la polémique de l'autre côté des Alpes. C'est aujourd'hui et demain que les 5.500 salariés du site turinois de Mirafiori doivent se prononcer par référendum sur l'application de cet accord.

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