Si Nissan a voulu sa nouvelle génération moins originale, c’est aussi pour laisser le champ libre aux Cube et Juke, sensés séduire une clientèle à la recherche d’une voiture jeune au look exclusif. L’auto se recentre donc sur ses fonctions de polyvalence et de mobilité urbaine.
Entièrement nouvelle, la Micra n’a pas pour autant tout perdu de la précédente génération. De face, elle conserve ses yeux ronds et sa bonne bouille rondouillarde, tandis qu’à l’arrière, les petits feux verticaux rejetés aux extrémités inférieures extérieures ne sont pas non plus sans rappeler la précédente génération. Même de profil, la Micra ne jette pas tout de sa devancière et conserve cette «bulle» arrière, cassée par un hayon plus droit mais toujours suggéré par le dessin des portières arrière. Ces portières arrière sont d’ailleurs maintenant présentes de série sur la Micra, dont la version trois portes disparait du catalogue, faute de succès.
Elle n’est d’ailleurs pas la seule à faire les frais de la politique «globale» de Nissan : le diesel n’est pas reconduit non plus chez nous, même s’il existe bel et bien en Inde. Un choix que Nissan explique par le manque de rentabilité (pour le consommateur moyen) et l’inutilité pour l’usage urbain auquel l’auto se destine, conforté par les résultats enregistrés par la génération précédente qui, en Europe, s’est écoulée à 80% en version essence à cinq portes.
Pour pallier à cette absence, la nouvelle mouture aura droit à des moteurs essence particulièrement économiques. Car en plus du 1.2l atmosphérique de 80 chevaux de cet essai, Nissan proposera le mois prochain un inédit 1.2l Turbo de 98 chevaux et 142Nm dont la consommation moyenne est annoncée à 4l/100km et les rejets, à 95 gr CO2/km ! Des valeurs atteintes grâce à la suralimentation d’une part, et au cycle Miller d’autre part (permettant au moteur d’accepter sans crainte un taux de compression plus élevé).
Des valeurs auxquels le poids contenu de l’auto n’est sans doute pas étranger non plus. En effet, avec ses 915 kilos seulement à vide, la quatrième Micra se montre plus légère de 35 kilos que la troisième. Un «tour de force» obtenu notamment par l’adoption d’une toute nouvelle plateforme «V» (pour Versatile) et par un travail de chasse aux kilos global sur l’ensemble des pièces mécaniques : -9kg sur les suspensions, -3,2kg sur l’échappement, -2,2kg sur le réservoir, etc. L’habitacle est également composé de moins de pièces. Et qui dit moins de pièces, dit aussi moins d’assemblage, donc, encore quelques kilos d’économisés.
La suite :
Essai Nissan Micra : Funky Family (2/3)
Essai Nissan Micra : métrosexuelle (3/3)
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Essai Nissan Micra - Modèle 2011
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