Après plus d’un mois d’âpres négociations, l’administrateur délégué du groupe Fiat Sergio Marchionne a gagné son bras de fer avec les syndicats pour relancer l’usine de Mirafiori. Un milliard d’euros seront investis pour tripler la capacité de production. En échange, les salariés renoncent à l’ancienne convention collective.
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Sergio Marchionne peut se réjouir… Sur le papier, sa victoire est totale. Il devra néanmoins attendre quelques mois avant de savoir s’il a vraiment pris le dessus sur « ses » salariés.
Car pour parvenir à ses fins, l’administrateur de Fiat a simplement exclu des négociations le syndicat majoritaire de l’usine (la FIOM). En écartant les représentants les plus virulents, Marchionne a pu discuter avec les parties réformistes et faire passer son plan.
Dès 2012, les nouveaux 4x4 Jeep et Alfa Romeo seront produits à Mirafiori pour un coût d’un milliard d’euro. Cette relance ne sera pas sans demander certains efforts aux salariés. Comme à Pomigliano d’Arco, où seront produites les futures Panda, Marchionne leur demande de renoncer à l’ancienne convention collective pour un système plus « actuel » dans lequel le travail s’adapte à la demande contre une augmentation de 3 700 euros par an.
La presse transalpine y voit une bonne nouvelle comme de nombreux élus qui parlent d’un « signal positif » pour le leader de la confédération catholique ou de « vive satisfaction » selon la présidente du patronat. Cité par Le Figaro, le ministre du développement économique insiste sur le « pas important pour la croissance du système industriel ».
Reste à savoir si la FIOM appellera à la grève lors du référendum qui visera à entériner les accords. Un référendum qui ne devrait pas laisser la moindre chance aux contradicteurs de Marchionne.
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Après plus d’un mois d’âpres négociations, l’administrateur délégué du groupe Fiat Sergio Marchionne a gagné son bras de fer avec les syndicats pour relancer l’usine de Mirafiori. Un milliard d’euros seront investis pour tripler la capacité de production. En échange, les salariés renoncent à l’ancienne convention collective.