A l’extérieur, la finition GT se différencie principalement de la S par la taille des jantes : 18 pouces au lieu de 20. A l’intérieur, le niveau de finition étonne de par sa qualité. Celle-ci est vraiment un cran au dessus des autres modèles de la marque.

Une attention particulière a été portée à la qualité d’assemblage et au choix des matériaux. Exemple, les surpiqûres au dessus de la planche de bord. La boiserie particulière flatte l’œil. Celle-ci, appelée Silver Powder, se caractérise par une surcouche de paillettes argentées, une tradition typiquement japonaise.

L’habitacle est assez lumineux, grâce à l’utilisation de plastiques gris, et à un tissus de toit clair, au touché très doux, mais qui laisse des traces difficiles à faire disparaitre s’il est gratté.

La console centrale est imposante, mais sans être envahissante. Les familiers de la marque Infiniti ne seront pas dépaysés, nous retrouvons ici, le tableau de contrôle horizontal regroupant les principales commandes du GPS.

L’impression générale fait haut de gamme, sans fausse note. Lors de cet essai, nous avons pu comparer l’intérieur de la M avec celui de ses principales concurrentes : les BMW série 5, Mercedes classe E et Jaguar XF. De ce rapide comparatif, il en ressort que l’intérieur de la M est largement au niveau de BMW et Mercedes, et même supérieur à celui de la Jaguar. Le style de la planche de bord est lui plus consensuel, moins enveloppant que celui de la BMW, moins carré que celui de la Mercedes, et plus classique que celui de la Jaguar.

A l’arrière, les passagers profitent d’assez de place pour voyager confortablement et disposent d’une position légèrement surélevée pour une meilleure vision de la route. L’habitabilité arrière est tout de même loin de celle d’une Audi A6 par exemple.

Le coffre quant à lui dispose d’une contenance de 450l, en retrait par rapport à la concurrence directe et de plus, ses formes ne sont pas des plus régulières. Une trappe à ski est disponible, mais malheureusement, les sièges arrière ne se rabattent pas.

Dans cette finition GT Premium, la M dispose de tout l’équipement nécessaire, et même plus, en série, que ce soit pour la sécurité ou le confort avec les systèmes :

-    Blind Spot Intervention (BSI) de détection de l’angle mort et correction automatique de trajectoire (Prévient par une lumière près du rétroviseur si un véhicule est dans l’angle mort. Freine les roues opposées de manière à ramener le véhicule dans sa voie si celui-ci s’approche trop de l’autre véhicule),

-    Active Noise Control : élimination des basses fréquences en jouant à travers les haut-parleurs, un son de fréquence opposée,

-    Lane Departure Prevention : prévient par un signal sonore du franchissement de lignes et freine la roue opposée pour ramener doucement le véhicule dans sa ligne (même principe que BSI).

-    Forward Collision Warning : Radar anti collision avec freinage en cas d’obstacle.

-    Régulateur de vitesse intelligent.

En ville, et surtout à Rome, ne pas oublier de déconnecter l’avertisseur de proximité, sous peine d’avoir une overdose de « bip » à chaque passage dans une rue étroite, ou dépassement par un scooter suicidaire (ils le sont tous…).

Au volant, la M est silencieuse… à condition de garder le toit ouvrant fermé, ce dernier engendrant de nombreux bruits d’air.

La suspension est typée confort, ce qui rend la M légèrement pataude, mais pas au détriment de la tenue de route qui reste exempte de toute critique.

Une critique que nous avions formulée lors de l’essai du FX équipé de la même mécanique, était le mariage entre le moteur et la boite de vitesse. La boite était lente à rétrograder et il fallait souvent jouer de la palette pour trouver le bon rapport.

Heureusement, sur la M, probablement à cause d’un poids moins important, le phénomène n’est pas aussi flagrant. La boite fait cependant toujours preuve d’une certaine paresse. Malheureusement, sur cette version GT, les palettes au volant ne sont pas disponibles, il faudra pour cela se diriger vers la finition S. C’est bien dommage, car elles sont loin d’être un gadget, mais permettent des dépassements plus faciles ou accélérations plus promptes en sortie de courbe..

La M dispose de 4 modes de pilotage: Eco, Normal, Sport et Neige.

Sur cette version GT, par rapport au mode Normal, le mode Sport va jouer sur  la gestion du moteur et de la boite, rendant cette dernière légèrement plus rapide et favorisant les montées dans les tours. A l’usage, le mode Sport devint rapidement mon mode par défaut, améliorant sensiblement la réactivité de la M.

La motorisation diesel se choisit principalement pour ses aspects économiques. Si la consommation normalisée est affichée à 7,5l / 100km, lors de notre essai, nous étions plus proche des 9l au 100km. Une valeur qui aurait sans doute pu être abaissée par l’utilisation des dernières technologies comme le Start/Stop, mais indisponibles sur l’Infiniti M. Car au final, la M est plus gourmande que ses concurrentes, qui sont sous les 7l au 100km.

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