Depuis de longues années déjà, Honda a fait de l’hybride l’une de ses spécialités. Et même si le succès commercial de ses créations est plutôt mitigé, le constructeur japonais continue d’y croire en étoffant sa gamme dès l’année prochaine (chez nous) d’une Jazz Hybride. Mais en attendant, l’actualité en la matière, c’est le CRZ. Apparu l’été dernier, ce coupé tente de concilier deux mondes : celles des petits coupés joueurs comme l’était le CRX et les préoccupations environnementales bien de notre époque.
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Comme (presque) toutes les dernières créations de Honda, le CR-Z affiche une personnalité bien trempée sur le plan du design. Les lignes sont tendus à l’extrême vers l'arrière et le pavillon plongeant et vitré en deux parties se montre des plus orginaux et rappelle du même coup la CRX de première génération, au milieu de années 80. Un choix stylistique qui bouche en revanche la rétrovision, déjà pas mal désservie par les montants latéraux très épais et les toutes petites vitres de custode.
Un style qui lui confère un petit air d’Insight coupé pas désagréable.
A bord, les traits futuristes sont également de mise, avec un tableau de bord pour le moins original à défaut d’être vraiment élégant qui donne l’impression de prendre les commandes d’un engin spatial plutôt que d’une voiture. En revanche, et contrairement à ce qu’on peut croire de prime abord, la fonctionnalité, la disposition et l’ergonomie des différentes commandes sont plutôt bien pensées.
Même si la qualité des matériaux reste en retrait par rapport aux standards européens, les plastiques ont déjà une apparence un peu plus épaisse que sur une Insight et l’agencement des différentes pièces se montre plus précis.
En prenant place à bord de l’auto, on a de suite l’amusante sensation d’être assis au raz du sol. Et pour cause : seuls une quinzaine de centimètres séparent l’assise des sièges avant du plancher. Un détail qui renvoie encore une fois aux glorieuses heures de la CRX. Si la CR-Z est annoncée comme une quatre places, mieux vaudra quand même ne pas trop compter sur les places arrière si vous avez de grands enfants : l’espace aux jambes est restreint mais correct compte tenu de l’encombrement de l’auto (il y a autant de place que dans une Audi A1 par exemple) mais c’est la garde au toit, grevée par le dessin plongeant du pavillon, qui pêche. Preuve d’ailleurs qu’il ne s’agit que de places d’appoint, la banquette (d’une seule pièce) est dépourvue d’appuie-têtes.
Le coffre offre également une contenance correcte, de 233 litres, mais manque de praticité à cause de son seuil de chargement situé très haut. Là aussi, en raison de l’inclinaison du hayon, mieux vaudra renoncer à emporter des objets trop hauts
Proposée à 21.800 euros (21.990 euros en Belgique), la Honda CR-Z se veut presque aussi accessible financièrement que l’Insight, une touche de caractère en plus. Un argument non négligeable puisque dès la version d’accès «S», les feux de jour à LED, les phares antibrouillard et les vitres teintées sont de série, mais il faut composer avec de simples enjoliveurs en plastique. La finition GT de notre modèle d’essai se montrait bien plus généreuse, puisqu’elle était dotée de phares au Xénon, de jantes en alliage de 16 pouces, de lave-phares et de sièges chauffants. Seul le système de navigation manquait à l’appel pour que le tableau soit complet.
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Pour résumer
Depuis de longues années déjà, Honda a fait de l’hybride l’une de ses spécialités. Et même si le succès commercial de ses créations est plutôt mitigé, le constructeur japonais continue d’y croire en étoffant sa gamme dès l’année prochaine (chez nous) d’une Jazz Hybride. Mais en attendant, l’actualité en la matière, c’est le CRZ. Apparu l’été dernier, ce coupé tente de concilier deux mondes : celles des petits coupés joueurs comme l’était le CRX et les préoccupations environnementales bien de notre époque.