Russie : Renault majoritaire au contrôle d'AvtoVAZ ?
L'été dernier de timides rumeurs surgissaient ci et là laissant à croire que Renault reverrait sa position initiale quant à sa non augmentation au capital d’AvtoVAZ. Parmi les démentis clairs, il y eut notamment celui apporté par Christian Estève, directeur général d’Avtoframos. La vérité d'un jour n'est pas celle du lendemain, les finances du constructeur russe non plus et les perspectives de développement en Russie encore moins. Alors que Renault et Nissan discutent avec Troika Dialog du rachat de la participation de la banque dans le constructeur (à hauteur de 20 %) pour faire passer sa part de contrôle à 45 %, Vladimir Poutine s'est exprimé aujourd'hui. En résumé ? Il ne serait pas opposé à ce que l'alliance Renault-Nissan prenne le contrôle d'AvtoVAZ et en détienne donc plus de 50 %.
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L'été dernier de timides rumeurs surgissaient ci et là laissant à croire que Renault reverrait sa position initiale quant à sa non augmentation au capital d’AvtoVAZ. Parmi les démentis clairs, il y eut notamment celui apporté par Christian Estève, directeur général d’Avtoframos. La vérité d'un jour n'est pas celle du lendemain, les finances du constructeur russe non plus et les perspectives de développement en Russie encore moins. Alors que Renault et Nissan discutent avec Troika Dialog du rachat de la participation de la banque dans le constructeur (à hauteur de 20 %) pour faire passer sa part de contrôle à 45 %, Vladimir Poutine s'est exprimé aujourd'hui. En résumé ? Il ne serait pas opposé à ce que l'alliance Renault-Nissan prenne le contrôle d'AvtoVAZ et en détienne donc plus de 50 %.
"Le Premier ministre a indiqué qu'il n'était pas opposé, mais qu'il était d'accord, pour que la part de Renault Nissan soit élargie, et qu'elle puisse atteindre 50%", s'est ainsi exprimé Carlos Ghosn après une rencontre à Moscou avec Vladimir Poutine. "Nous réagissons de manière positive à cette demande et nous allons étudier cette possibilité avec les autres actionnaires d'Avtovaz, à savoir Rostekhnologuii et Troïka Dialog", a poursuivi le patron de l'Alliance. Rien de fait donc mais c'est l'une des premières fois où Carlos Ghosn en personne s'exprime sur telle possibilité laissant davantage la porte ouverte que la refermant brutalement.
L'Alliance qui ambitionne de détenir 40% du marché russe, entend augmenter sa production en Russie pour maintenir sa position et aurait déjà des projets pour les usines Renault de Togliatti (Volga), de Saint-Pétersbourg et de Moscou. Dans cette démarche industrielle, telle option aurait donc un sens. Rappelons que si l'opération paraît plus complexe d'un point de vue rentable et financier, AvtoVAZ était sauvé de la faillite par l'état russe qui reprenait alors à son compte les créances et injecté massivement ce au terme d'une restructuration importante.
En clair ? Le constructeur est moins dans le rouge. Pour mémoire enfin, c'est en février 2008 que Renault (seul) se portait acquéreur de 25% plus une action d'Avtovaz contre un milliard de dollars. A suivre.
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L'été dernier de timides rumeurs surgissaient ci et là laissant à croire que Renault reverrait sa position initiale quant à sa non augmentation au capital d’AvtoVAZ. Parmi les démentis clairs, il y eut notamment celui apporté par Christian Estève, directeur général d’Avtoframos. La vérité d'un jour n'est pas celle du lendemain, les finances du constructeur russe non plus et les perspectives de développement en Russie encore moins. Alors que Renault et Nissan discutent avec Troika Dialog du rachat de la participation de la banque dans le constructeur (à hauteur de 20 %) pour faire passer sa part de contrôle à 45 %, Vladimir Poutine s'est exprimé aujourd'hui. En résumé ? Il ne serait pas opposé à ce que l'alliance Renault-Nissan prenne le contrôle d'AvtoVAZ et en détienne donc plus de 50 %.