Peut-on compliquer encore un peu plus la désolante (mais fort divertissante) affaire Lotus vs Lotus ? Bien sûr qu'on peut ! Nous en étions restés à un possible rachat des parts de Renault dans Renault F1 par le groupe Lotus pour faire de l'écurie franco-britannico-luxembourgeoise une entité Lotus-Renault en 2011, aux monoplaces peintes en noir à parements or pour bien enfoncer le clou. Tony Fernandes, le patron de l'autre Lotus, ne pouvait pas rester les bras croisés et se devait de contre-attaquer.
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Peut-on compliquer encore un peu plus la désolante (mais fort divertissante) affaire Lotus vs Lotus ? Bien sûr qu'on peut ! Nous en étions restés à un possible rachat des parts de Renault dans Renault F1 par le groupe Lotus pour faire de l'écurie franco-britannico-luxembourgeoise une entité Lotus-Renault en 2011, aux monoplaces peintes en noir à parements or pour bien enfoncer le clou. Tony Fernandes, le patron de l'autre Lotus, ne pouvait pas rester les bras croisés et se devait de contre-attaquer.
L'homme d'affaires malaisien à la tête de, selon les jours, Team Lotus-Renault ou Lotus Racing-Renault selon les attendus du tribunal, qui rappelons le n'a rien à voir avec un éventuel Lotus-Renault évoqué plus haut, vient donc de diffuser un communiqué de presse indiquant que son écurie change de livrée l'année prochaine pour adopter, vous vous en doutiez, le... noir et or. De deux choses l'une : ou bien la rumeur précédente avait confondu les deux Lotus, ou bien on a décidé chez Lotus Racing de couper l'herbe sous le pied à Dany Bahar et sa bande. C'est assez bien vu puisque Lotus Racing est après tout, avec une saison dans les roues, plus légitime pour l'instant que l'autre qui n'est pas encore dans la place.
Même si on attend maintenant de plus en plus impatiemment que le gouvernement malaisien, qui finance directement ou indirectement les deux parties, siffle la fin de la récréation et tranche dans le vif pour résoudre cette situation ubuesque, le résultat final est qu'on aura dans tous les cas deux flèches noires (au moins) sur la grille 2011. On aura mauvaise grâce à s'en plaindre.
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Peut-on compliquer encore un peu plus la désolante (mais fort divertissante) affaire Lotus vs Lotus ? Bien sûr qu'on peut ! Nous en étions restés à un possible rachat des parts de Renault dans Renault F1 par le groupe Lotus pour faire de l'écurie franco-britannico-luxembourgeoise une entité Lotus-Renault en 2011, aux monoplaces peintes en noir à parements or pour bien enfoncer le clou. Tony Fernandes, le patron de l'autre Lotus, ne pouvait pas rester les bras croisés et se devait de contre-attaquer.