Retour en 2007. L’usine PSA de Mulhouse ne tourne plus à plein régime. Ses capacités sont sous-exploitées à cause d’un ralentissement de la demande. PSA lance un plan de départ volontaire et précipite certaines retraites. Le dégraissage fonctionne, l’usine perd un millier de salariés.

« Nous bénéficions d’une conjoncture favorable portée par deux lancements de voiture successifs », explique ajourd’hui Jean Mouro, directeur du site dans les colonnes du Monde.

Cette croissance est d’ores-et-déjà portée par C4, sur les chaines depuis plusieurs semaines.

L’usine monte en puissance. Le mois dernier, 1161 voitures sortaient des lignes chaque jour… 8 semaines plus tard, la production aura augmenté de 33% à 1545 voitures / jour : 923 pour Peugeot (206+ et 308) et 622 pour Citroën (C4).

Les équipes de nuit vont être renforcées pour atteindre ces objectifs avec plus de sept cent embauches, CDD de trois à six mois et CDI confondus).

Selon Le Monde, la CGT est le seul syndicat a marqué son opposition : « Ce nouveau plan est loin de compenser la saignée de l’emploi organisée par PSA ces dernières années. Ces embauches ne suffiront pas à mettre fin au problème de la précarité qui touche un quart des ouvriers. »

Après la disparition de 206+, l’usine servira à la production de DS4 et du train arrière de la Peugeot 3008 hybride.