Après deux générations de CLK, Mercedes revient à ses premiers amours et rebaptise son coupé et cabriolet du nom de la berline dont ils s'inspirent : la Classe E. Et peu importe si, en réalité, ils sont techniquement plus proche de la Classe C que de la E. A contrario, sous le capot, on trouve la gamme de moteurs de la grande routière : 200 CGI 184 ch, 250 CGI 204 ch, 350 CGI 292 ch et 500 388 ch en essence, 220 CDI 170 ch, 250 CDI 204 ch et 350 CDI 231 ch en diesel. Notez, qu'à l'exception de la 500, toutes arborent le label BlueEFFICIENCY : le label "propre" de la marque à l'étoile.
A l'instar de ses concurrentes Audi A5 et BMW Série 3, la Classe E Cabriolet n'est "que" la version décapsulée du coupé. D'ailleurs, la ligne de capote est quasiment similaire à celle du pavillon de la version fermée, si bien qu'un oeil non-exercé pourra, à coup sûr, les confondre. A l'intérieur, la similitude est, là aussi, totale. En dehors des quelques centimètres perdus en largeur pour les passagers arrière et une garde au toit un peu moins généreuse, on retrouve le même design un peu daté et la même qualité de fabrication. D'un très bon niveau dans l'absolu, elle n'est toutefois pas à la hauteur de sa rivale d'Ingoldstadt. La faute à certains plastique "limite" à ce niveau de prix. Mais ceux-ci réclament un examen poussé avant d'être démasqués et la qualité du cuir habillant les sièges aura tôt fait de nous faire oublier ce détail. Arrêtons nous un instant sur les sièges pour noter le confort qu'ils procurent, tout du moins véhicule à l'arrêt. Dommage, toutefois, que Mercedes impose de passer par le catalogue des options pour obtenir des sièges avant à réglages totalement électriques. Les appuie-têtes méritent véritablement leur appellation et se règlent aisément, y compris en profondeur. Petite attention supplémentaire, ceux des places arrière s'escamotent électriquement afin de préserver le profil pur de la voiture.
Il semble, en effet, évident que la Classe E Cabriolet tente de séduire d'abord grâce à sa plastique. Même si cela semble couler de source pour ce genre de véhicules plaisir, certains constructeurs, tels que Renault avec la Mégane ou Ford avec la Focus, l'ont visiblement oublié. D'où le choix de la firme à l'étoile de conserver une traditionelle capote en toile, plus facile à "caser" que les toits rigides escamotables. Si ce point demeure un inconvénient pour certains acheteurs européens, les américains, premiers consommateurs de la Classe E Cab', restent attachés au "toit en tissu". Et Mercedes de faire d'une pierre, deux coups.
Force est de reconnaitre que la marque souabe a atteint son objectif : capoté ou décapoté, nombreuses sont les personnes à se retourner dans la rue. Et au moindre arrêt "station-service", attendez-vous à devoir répondre à de nombreuses questions. On est loin des berlines de la marque qui suscitent, au mieux, l'indifférence, au pire, des réactions franchement hostiles.
Avant de démarrer, petit détour par la malle arrière. Elle ne pulvérise, évidemment, aucun record en matière de contenance. Mais, avec 300 litres capote pliée, elle suffit à emmener les bagages de deux personnes. Mieux encore, le volume atteint 390 litres lorsque le toit est en place.
Ca y est, les valises sont dans le coffre, la position de conduite parfaitement réglée... Il est temps, désormais, de prendre la route...
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Pour résumer
Après deux générations de CLK, Mercedes revient à ses premiers amours et rebaptise son Classe C que de la E. A contrario, sous le capot, on trouve la gamme de moteurs de la grande routière : 200 CGI 184 ch, 250 CGI 204 ch, 350 CGI 292 ch et 500 388 ch en essence, 220 CDI 170 ch, 250 CDI 204 ch et 350 CDI 231 ch en diesel. Notez, qu'à l'exception de la 500, toutes arborent le label BlueEFFICIENCY : le label "propre" de la marque à l'étoile.