Affaire de la pédale : Toyota contre-attaque
par La rédaction

Affaire de la pédale : Toyota contre-attaque

Malmené, obligé de s'acquitter d'une amende, largement raillé par certains médias, traîné dans la boue, condamné avant même d'être jugé, soupçonné d'avoir caché des preuves compromettantes mais toujours pas officiellement mis en cause : le géant japonais traîne toujours comme un boulet l'affaire des pédales récalcitrantes. Sauf que voilà, malgré toute la (bonne ou mauvaise) volonté de la NHTSA, d'experts de la NASA appelés en renfort et d'ingénieurs ayant collaboré sur le sujet, rien ne permet encore aujourd'hui de mettre en cause Toyota. S'il a rappelé quelques 10 millions de véhicules depuis l'automne 2009, Toyota entend désormais contre-attaquer. Et de demander le rejet des plaintes liées aux accélérations involontaires des véhicules alors incriminés.

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Malmené, obligé de s'acquitter d'une amende, largement raillé par certains médias, traîné dans la boue, condamné avant même d'être jugé, soupçonné d'avoir caché des preuves compromettantes mais toujours pas officiellement mis en cause : le géant japonais traîne toujours comme un boulet l'affaire des pédales récalcitrantes. Sauf que voilà, malgré toute la (bonne ou mauvaise) volonté de la NHTSA, d'experts de la NASA appelés en renfort et d'ingénieurs ayant collaboré sur le sujet, rien ne permet encore aujourd'hui de mettre en cause Toyota. S'il a rappelé quelques 10 millions de véhicules depuis l'automne 2009, Toyota entend désormais contre-attaquer. Et de demander le rejet des plaintes liées aux accélérations involontaires des véhicules alors incriminés.

Avancées comme en lien avec des problèmes d'accélérations involontaires accusés d'avoir causé  au moins 71 accidents et 89 décès aux États-Unis, le constructeur japonais procédait à différentes vagues de rappel pour un total de quelques 10 millions d'exemplaires au niveau international dont une très large majorité aux USA.

Depuis, différentes enquêtes ont été diligentées afin de faire la lumière sur les causes de ces accidents avec, pour les plaignants, l'objectif de les  imputer au constructeur alors soupçonné d'avoir été au courant de défauts techniques et de les avoir sciemment cachés. Oui, mais. Rien. Absolument rien pour l'instant.

"Les accusations des plaignants sont motivées uniquement par des allégations vagues et sans preuves selon lesquelles Toyota aurait caché des faits non spécifiés à des  personnes non spécifiées à un moment également non spécifié, à un endroit non spécifié,  de façon non spécifiée. Ce n'est pas assez", avance Toyota. Et de demander le le rejet de toutes ces plaintes car les plaignants n'ont pas réussi à démontrer  "avec précision les défauts dont ils accusent les véhicules". "Chaque plaignant affirme que l'accident" sur lequel il appuie sa plainte "découle d'accélérations soudaines et involontaires"  mais "n'est pas en mesure d'attribuer ces accélérations à un défaut particulier d'un véhicule". En clair, le doute et l'absence de preuves doivent bénéficier à l'accusé.

En conclusion Toyota vient de demander à un tribunal de Californie de rejeter l'ensemble des plaintes dont il fait actuellement l'objet. D'un autre côté des investigations continuent d'être menées par les enquêteurs. Le tribunal de Californie devrait statuer dans les prochaines semaines. Pour Toyota il est question de retrouver un semblant d'honneur après une campagne de dénigrement menée aux USA et reprise par certains hauts membres du gouvernement comme le ministre des transports. La question financière entre aussi en compte : condamné Toyota devrait s'acquitter d'amendes très, très salées.

Source : AP.

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