Essai Mazda 6 2.2 MZR-CD : jeune cadre dynamique
par Nicolas Morlet

Essai Mazda 6 2.2 MZR-CD : jeune cadre dynamique

Apparue en 2007, la Mazda 6 n’avait pas vraiment besoin de lifting tant sa ligne reste l’une des plus dynamique de sa catégorie. Mazda a pourtant profité de son dernier passage au Salon de Genève pour en dévoiler une version retouchée, histoire de lui permettre de continuer sereinement son petit bonhomme de chemin. Des retouches qui relèvent, heureusement, du détail.

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Apparue en 2007, la Mazda 6 n’avait pas vraiment besoin de lifting tant sa ligne reste l’une des plus dynamique de sa catégorie. Mazda a pourtant profité de son dernier passage au Salon de Genève pour en dévoiler une version retouchée, histoire de lui permettre de continuer sereinement son petit bonhomme de chemin. Des retouches qui relèvent, heureusement, du détail.

Car il faudra un œil bien avisé pour repérer les différences apportées à la familiale japonaise, que nous avions déjà prise en main, déjà dans sa version break, baptisée «Fastwagon». Nous allons  donc vous donner un coup de main : les différences se situent principalement au niveau du bouclier avant, qui se fait plus agressif, notamment au niveau des ouïes intégrant les antibrouillards, et de la calandre, plus enveloppante autour du logo. Les feux ont également droit à quelques retouches, notamment à l’arrière où leur apparence jugée trop «tuning» par certains ne fait pas l’unanimité.

A bord, les changements sont encore plus succincts puisqu’à part le nouveau volant, rien ne change mais les matériaux en profitent pour revoir leur qualité à la hausse.

Le modèle qui nous était confié était une finition Dynamique (Sport pour nos lecteurs belges), richement équipée, puisque l’acheteur à droit, de série, à l’assistance au démarrage en côte, au capteur d’angle mort, au capteurs de parking avant et arrière, aux sièges chauffants selon deux modes, au système audio Bose à 8 haut parleurs, aux feux bi-xénon adaptatifs et directionnels, à l’intérieur cuir, au pédalier en aluminium, aux vitres arrière surteintées, à la climatisation bi-zone et au démarrage sans clé. Excusez du peu ! Quelques éléments décoratifs puisés dans la liste d’accessoires venaient apporter une petite touche de sportivité en plus à la ligne de l’auto, comme les jantes chromées sur l’extérieur et noires en leur centre, les coques de rétroviseurs extérieurs chromées, ou, mieux, les néons bleus dans les caves à pieds des occupants avant, assortis de seuils de portes lumineux.

L’habitacle conserve aussi toujours ce côté fun, rare dans la catégorie. Une qualité qui pourra vite se transformer en défaut pour qui recherche surtout l’aspect statutaire d’une automobile. Car de ce côté, là, il est vrai que l’habitacle «6» ne fait pas aussi chic qu’une Opel Insignia ou une Citroën C5, et ce malgré le GPS a écran tactile ou les inserts «Piano Black». Les plastiques lisses et les grosses commandes n’y sont sans doute pas étrangers.

Les passagers avant comme arrière auront toutes leurs aises grâce à la largeur disponible, et il les bagages prendront encore facilement place dans le coffre de 519 litres, extensibles à 1.751 lorsqu’on replie la banquette 60/40.

Sous le capot, le 2.0 l diesel de 140 chevaux disparaît au profit d’une nouvelle variante du 2.2l, forte de 129 chevaux. Mais c’est dans sa version diesel la plus musclée que nous avons pris en main la «6», avec ses 180 chevaux et 400Nm de couple, atteints à 3.500tr/min et 1.800tr/min respectivement. Des valeurs inchangées par rapport à la précédente version donc. On en retrouve donc les principaux défauts, comme sa totale amorphie sous les 1.700tr/min, et ses qualités, comme ce «coup de pied au fesses» ressenti quand s’enclenche le turbo, à 1.800tr/min. Le moteur est donc loin de proposer la souplesse habituelle des blocs diesel puisqu’il a également tendance à s’essouffler assez tôt, dès 4.200tr/min, mais compense ce défaut par un dynamisme clairement affiché.

Mais si le moteur reste semblable, les ingénieurs ont apporté quelques tours de clés au châssis qui apportent un comportement encore affiné à la «6», pourtant déjà l’un des plus efficaces de son segment. Derrière le volant, la «6» ne donne pas l’impression d’être au volant d’une grosse voiture tant elle enchaîne les courbes avec une aisance, une précision et un dynamisme que l’on n’est pas habitué à retrouver à ce niveau de gamme.

Courte, directe et précise, la commande de boîte typiquement Mazda est toujours aussi agréable à manier tandis que les suspensions raffermies offrent l’avantage de parfaitement contenir la prise de roulis de l’auto, mais se payent aux passages sur route dégradées, où leur sécheresse pénalise le confort, surtout sur le train arrière.

Dans cette version break 2.2 MZR-CD 180 chevaux Dynamique, la «6» est facturée 32.000 euros tout ronds toute équipée (33.990 euros en Belgique), et échappe au malus grâce à ses rejets de CO2 homologués à 142gr/km. La consommation officielle avancée par Mazda est établie à 5,4l/100km mais, pour notre part, nous nous sommes contentés d’un déjà très satisfaisant 6,9l/100km lors de notre essai, plutôt dynamique.

Conclusion

Revue et corrigée améliorée, la Mazda 6 reste plus que jamais une des familiales les plus fun à conduire. Mais si le plaisir de conduite n’est pas votre quête première au volant, ou que vous effectuez beaucoup de trajets en milieu urbain, vous regretterez sans doute le manque de souplesse du moteur à bas régime, qui oblige à repasser un rapport, ou la relative dureté des suspensions.

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Pour résumer

Apparue en 2007, la Mazda 6 n’avait pas vraiment besoin de lifting tant sa ligne reste l’une des plus dynamique de sa catégorie. Mazda a pourtant profité de son dernier passage au Salon de Genève pour en dévoiler une version retouchée, histoire de lui permettre de continuer sereinement son petit bonhomme de chemin. Des retouches qui relèvent, heureusement, du détail.

Nicolas Morlet
Rédacteur
Nicolas Morlet

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