Dessinée d’un coup de crayon original sous la houlette de Chris Bangle, la précédente génération de BMW Série 5 était loin de faire l’unanimité au niveau du style. La nouvelle itération du modèle de milieu de gamme de la marque bavaroise en revient donc à plus de classicisme tout en prenant encore un peu plus de carrure, histoire de se la jouer un peu plus limousine. Petit tour du propriétaire.
Exit donc les lignes tendues et les courbes originales de la Série 5, place à des traits plus conventionnels, fortement inspirés, en toute logique, des dernières productions de la marque. La seule chose qui ne change pas par rapport à la précédente «5», c’est la présence des deux gros naseaux à la pointe du capot, véritable marque de fabrique BMW, car pour le reste…
La nouvelle venue adopte un regard moins perçant, intégrant toujours les doubles optiques rondes, désormais cerclées des indispensables LEDs faisant office de feux de jour. Le bouclier avant aussi revient à quelque chose de plus conventionnel, avec une large entrée d’air dans sa partie inférieure, rehaussée de quelques touches de chromes près des antibrouillards.
L’arrière suit la même tendance : les feux reprennent la typique forme en «L couché» remise au goût du jour depuis quelques années maintenant ayant eux aussi fait l’objet d’attentions toutes particulières pour être reconnaissables entre mille une fois la nuit tombée. Une signature lumineuse plutôt réussie.
Quant à la partie centrale, elle garde un air de famille très marqué avec les autres modèles BMW, surtout au niveau du dessin de la chute de toit et des portières arrière.
Notre modèle d’essai est une 530d, animée donc par un bloc six cylindres en ligne de 245 chevaux et 540Nm carburant au diesel et couplé à la boîte automatique Steptornic à 8 rapports (+2.240€*). Un ensemble plutôt intéressant sur le papier, où il est crédité d’une consommation moyenne de 6,4l/100km (que nous vérifierons dans la troisième partie de cet essai) et se montre particulièrement propre au niveau de ses rejets d’oxyde d’azote grâce à son catalyseur BluePerformance, indispensable pour satisfaire aux normes en vigueur sur le marché américain, très important pour BMW. Malheureusement proposé en option seulement (1.210€*), il offre l’avantage de ne nécessiter aucun entretien, contrairement au système SCR ou l’AdBlue doit être changé à intervalles réguliers.
Bien entendu (on ne se refait pas), la liste d’option disponibles est épaisse comme un catalogue La Redoute.
*prix en Belgique
Dessinée d’un coup de crayon original sous la houlette de Chris Bangle, la précédente génération de BMW Série 5 était loin de faire l’unanimité au niveau du style. La nouvelle itération du modèle de milieu de gamme de la marque bavaroise en revient donc à plus de classicisme tout en prenant encore un peu plus de carrure, histoire de se la jouer un peu plus limousine. Petit tour du propriétaire.
Retrouvez tous les soirs une sélection d'articles dans votre boite mail.
