Heuliez : adieu à la production de voitures et la Mia proche du court-jus
Après des semaines et des semaines de revirements, le tribunal de commerce de Niort dévoilait le 30 juin dernier l’identité des repreneurs de l’équipementier/producteur de Cerizay dans les Deux-Sèvres. Heuliez passait alors sous le contrôle du tandem franco-allemand composé de la société française BGI (Baelen de Gaillard Industries) et de la société allemande ConEnergy (sans oublier la présence du groupe Pharma-Kohl). Oui, et ? Aux détours d'une recherche, je suis tombé sur un communiqué de presse clarifiant encore plus la situation. En résumé, Heuliez n'est plus. Enfin si. Mais on distingue désormais officiellement deux groupes bien distincts. Premier constat ? Le carrossier français Heuliez ne fabriquera plus de voitures complètes comme par le passé bouclant ainsi un pan de son histoire avec la Tigra Twin Top.
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Après des semaines et des semaines de revirements, le tribunal de commerce de Niort dévoilait le 30 juin dernier l’identité des repreneurs de l’équipementier/producteur de Cerizay dans les Deux-Sèvres. Heuliez passait alors sous le contrôle du tandem franco-allemand composé de la société française BGI (Baelen de Gaillard Industries) et de la société allemande ConEnergy (sans oublier la présence du groupe Pharma-Kohl). Oui, et ? Aux détours d'une recherche, je suis tombé sur un communiqué de presse clarifiant encore plus la situation. En résumé, Heuliez n'est plus. Enfin si. Mais on distingue désormais officiellement deux groupes bien distincts. Premier constat ? Le carrossier français Heuliez ne fabriquera plus de voitures complètes comme par le passé bouclant ainsi un pan de son histoire avec la Tigra Twin Top.
Heuliez n'est plus. Ou plutôt renait différemment. Désormais Heuliez, sous ce nom là, se concentrera uniquement sur un rôle de sous-traitant industriel (ne marchera donc pas sur les platebandes d'éventuels clients) dans différents domaines : ingénierie, prototypage, maquettage, emboutissage, ferrage et modules de carrosseries (toits, ouvrants, portes, etc) et ce sur plusieurs secteurs de l'économie comme automobile, aéronautique, TP, agricole, ferroviaire, naval et défense. Tout cet ensemble est chapeauté par le groupe Baelen Gaillard.
Quant à l'autre partie (l'électrique), elle devient officiellement Mia Electric, sans l'appui concret du groupe BGI donc, sous le contrôle de Pharma-Kohl, de ConEnergy, du distributeur Pro-Car en Allemagne (qui touche un peu à différents business gravitant autour de l'auto) et ... De la région Poitou-Charentes à hauteur de 31,8 %... Et c'est cette société Mia Electric qui assemblera, étudiera et commercialisera sa gamme de véhicules électriques en toute indépendance par rapport à BGI. Ah... Et où ? A partir de quand ? Ambitions ? Volumes ? Etc, etc.
Alors pour résumer : l'avenir de la Mia et consœurs passe par un groupe pharmaceutique, un distributeur de voitures, un consultant en énergie (ConEnergy) et la région présidée par Ségolène Royal. RIP la Mia ?! On verra...
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Pour résumer
Après des semaines et des semaines de revirements, le tribunal de commerce de Niort dévoilait le 30 juin dernier l’identité des repreneurs de l’équipementier/producteur de Cerizay dans les Deux-Sèvres. Heuliez passait alors sous le contrôle du tandem franco-allemand composé de la société française BGI (Baelen de Gaillard Industries) et de la société allemande ConEnergy (sans oublier la présence du groupe Pharma-Kohl). Oui, et ? Aux détours d'une recherche, je suis tombé sur un communiqué de presse clarifiant encore plus la situation. En résumé, Heuliez n'est plus. Enfin si. Mais on distingue désormais officiellement deux groupes bien distincts. Premier constat ? Le carrossier français Heuliez ne fabriquera plus de voitures complètes comme par le passé bouclant ainsi un pan de son histoire avec la Tigra Twin Top.