Le voilà donc, ce fameux Explorer. Après des semaines d’une attente insoutenable attisée à coups de teaser plus explicites les uns que les autres, Ford a levé le voile sur son nouveau tout-terrain. Si l’attente fut longue (pour certains) elle est aujourd’hui récompensée par un véhicule plutôt agréable à l’œil et qui fait la part belle à la technologie. Mais plus de doute, le nouveau venu délaisse un peu plus la catégorie des «vrais» tout-terrain pour explorer pleinement celle des SUV.
Du point de vue du style, pas de doute, le nouvel Explorer s’inscrit en plein dans la lignée des Ford d’Outre-Atlantique, avec cette calandre massive en aluminium encadrée de blocs optiques au dessin particulier. Un style qui devrait plaire, d’autant que le style de l’auto s’est copieusement musclé et dynamisé tout en conservant une ligne générale ne reniant certainement pas celles des précédentes générations. L’ensemble donne une voiture moderne, athlétique, empreinte même d’une certaine légèreté.
A bord aussi, l’Explorer marque un vrai bond en avant en matière de dessin et d’agencement. Ford entend d’ailleurs positionner son nouvel Explorer comme une alternative aux SUV premium que sont les BMW X5 ou Audi Q7, et nous promet, du même coup, une finition irréprochable, ce qui était loin d’être le cas avec les modèles qui l’ont précédé. Toujours prévu pour sept occupants, l’habitacle de l’Explorer peut se transformer en un tournemain en véritable cargo grâce à ses sièges de troisième (50/50) et deuxième rangée (60/40) escamotables.
L’équipement de série se veut ultra-complet dès la version de base, avec, de série, l’aide au démarrage en côté, les feux arrière à LEDs, la connectivité USB/AUX, quatre prises 12 Volts, la colonne de direction réglable dans les deux plans, le cruise control, les quatre vitres électriques, la climatisation électronique et le dispositif d’accès sans clé.
En finition haut de gamme Limited (la finition XLT se place entre les deux), l’équipement s’enrichit de l’éclairage d’ambiance, des pédales ajustables à mémoire, de la climatisation bi-zone, des sièges en cuir chauffants avec réglages lombaires, du rétroviseur intérieur électrochromatique , de la caméra de recul, d’une prise 110 volts, d’une commande de porte de garage universelle et d’une installation audio à 12 haut-parleurs signée Sony.
En matière de sécurité active et passive non plus l’Explorer n’est pas en reste avec, en première mondiale, les ceintures de sécurité gonflables sur les sièges de la seconde rangée (présentées il y a quelques mois). Le nouveau SUV est également équipé du capteur d’angles-morts, du cruise-control adaptatif, du cross-traffic alert, d’un système de prévention des collisions ou encore, d’un système de contrôle de la pression des pneus.
Partageant sa plate-forme avec les Ford Taurus et Flex et profitant d’un Cx de 0,36, l’Explorer est animé par un bloc V6 3.5 Ti-VCT de 290 chevaux et 345Nm offrant une consommation de carburant diminuée de 20% par rapport à l’ancienne génération. Couplé d’office à une transmission intégrale permanente, il peut être capable de tracter jusqu’à 2,2 tonnes.
Signe des temps, le SUV à l’ovale bleu peut également être commandé avec un bloc quatre cylindres 2 litres Ecoboost de 237 chevaux et 338Nm. Celui-ci permettrait une réduction de la consommation de 30% par rapport au modèle actuel, «s’alignant ainsi sur la consommation d’une berline traditionnelle comme la Toyota Camry V6» (sic) !
Orienté «premium», le Ford Explorer conserve tout de même de sérieuses aptitudes au hors-piste, avec un système de gestion intelligente des quatre roues motrices réglable selon quatre modes : normal, boue et graviers, sable et neige. Chacun agissant sur la réponse à l’accélérateur, le freinage, et le couple transmis.