Essai Renault Wind (1/3): Wind of change
par Bernard Muller

Essai Renault Wind (1/3): Wind of change

C’est entre Aix en Provence et Cassis que nous avons pu essayer le dernier né de Renault: le roadster Renault Wind. Et on peut dire que ce Wind s’est fait attendre, car rappelez-vous les déboires d’un certain magazine qui avait dévoilé la plupart de ses secrets il y a déjà quelques années.

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Mais ne boudons pas notre plaisir, car après les derniers modèles consensuels, ça fait du bien de revoir Renault lancer un modèle 100% fun, et de plus, abordable.

Le patronyme Wind n’est pas nouveau chez Renault puisqu’il avait déjà été utilisé pour un concept car à l’occasion du salon de Genève 2004. A l’époque, il s’agissait déjà d’un roadster, mais du point de vue du style, la ressemblance s’arrête là.

Pour moi, son style me rappelle furieusement l’ancienne Honda CRX (ou Civic Del Sol sur d’autres marchés), ce qui ne nous rajeunit pas, c’était entre 1992 et 1998...

Mais au final, son design se démarque nettement des standards pour un roadster. Car si nous étions habitués à une silhouette basse et un long capot (Mazda MX-5, BMW Z4), cette Wind fait tout l’inverse : court et silhouette haute lui donnent un air trapu. Je vous laisse juger du résultat, mais ce style permet de garder des dimensions compactes, puisque ce Wind mesure moins de 4 mètres de longueur. Que l’on aime ou pas, il ne laisse pas indifférent à en juger par les réactions des personnes à sa vue : pouce levé ou coup de klaxon.

Only the Wind :

La grande originalité de ce Wind est son toit, non pas rétractable, mais pivotant. Ce mécanisme avait déjà été utilisé par Ferrari pour la 575M Super America en 2005, il y a pire comme référence.

Mais contrairement à cette dernière, le toit de la Renault Wind est protégé par la coiffe du coffre une fois ouvert, de quoi éviter la douche d’eau ou d’objets divers lors de sa fermeture.

Ce choix de toit permet d’offrir un mécanisme d’ouverture relativement simple, et donc espérons le, très fiable. Surtout, il permet de garder un volume de coffre conséquent et constant de 270l (presqu’autant qu’une Clio avec 288l) que le toit soit en position ouvert ou fermé. Autres avantages de ce mécanisme : la légèreté (22kg) et la rapidité. En effet, seulement 12 secondes sont nécessaires à l’ouverture et à la fermeture du toit. Dommage que sa manipulation nécessite un arrêt total, frein à main enclenché, et que sa manipulation ne soit pas totalement automatique. Il est en effet nécessaire de verrouiller/déverrouiller manuellement le toit à l’aide de l’imposante poignée situé au dessus du rétroviseur, pour le reste, il suffit d’appuyer sur le bouton en bas de la console centrale.

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Cependant, ce choix de mécanisme de toit génère aussi quelques inconvénients, principalement la disparition des places à l’arrière. Si sur une 207CC, celles-ci ne sont pas utilisables par des personnes normalement constituées, elles sont bien utiles pour y jeter sacs et courses diverses.

De plus, l’axe de rotation du toit étant placé relativement haut, il impose une partie arrière assez massive, ce qui de profil, fera ressemble le Wind plus à un targa, qu’à un roadster. Pour limiter la taille du toit, le pare-brise est très avancé, un point commun que cette Wind partage avec les coupé-cabriolets.

D’un point de vue technique, la Wind a été développée par Renault Sport ce qui devrait garantir un comportement routier de premier ordre. Il est basé sur la Renault Twingo RS, elle-même basée sur la Clio II RS, et utilise la démultiplication de direction de la Clio 3 RS. Il est fabriqué, comme la Twingo, en Slovénie dans l’usine de Novo Mesto.

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Pour résumer

C’est entre Aix en Provence et Cassis que nous avons pu essayer le dernier né de Renault: le roadster Renault Wind. Et on peut dire que ce Wind s’est fait attendre, car rappelez-vous les déboires d’un certain magazine qui avait dévoilé la plupart de ses secrets il y a déjà quelques années.

Bernard Muller
Rédacteur
Bernard Muller

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