Si Sergio Marchionne compte relocaliser à Pomigliano la production de la future Panda contre actuellement en Pologne (Tychy), le big boss du constructeur italien n'entend pas l faire sous n'importes quelles conditions. En résumé, il souhaite s'accorder avec les syndicats sur quelques contreparties. Parmi les petites phrases lâchées par Sergio Marchionne, alors que des discussions plus franches vont prochainement s'ouvrir avec les syndicats, on peut noter qu'il souhaite "la flexibilité dans les journées de travail, la mobilité interne et une opposition complète à toutes les formes d'absentéisme" sans oublier "une productivité maximale". En résumé : si Fiat compte produire plus en Italie ce ne sera pas sans conditions drastiques.

Sergio Marchionne ne cache pas son agacement indiquant que ces discussions prolongées entre la direction et les syndicats (concernant la productivité de l'usine de Pomigliano) ont déjà retardé les investissements prévus.

"En l'absence d'un accord qui offre des garanties suffisantes, il pourrait devenir inévitable de reconsidérer le projet. Il faudrait dans ce cas prendre en considération les alternatives possibles pour la production de la future Panda", déclare Sergio Marchionne. Message laconique mais clair. Et d'enfoncer le clou : "J'espère qu'une solution sera rapidement parce qu'il devient inacceptable d'encaisser de nouveaux retards".

Pour mémoire, Fiat entend rapatrier la production de la Panda de Pologne à l'Italie avec une capacité de production annuelle oscillant entre 270 000 unités et 280 000 exemplaires (la capacité maximale actuelle atteint 240 000 exemplaires mais seulement 36 000 unités ont été produites l'an dernier). Dans cette démarche industrielle, les investissements de Fiat se chiffreraient à quelques 700 millions d'euros. A suivre donc.

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Source : Reuters.