Si les prestations routières du Land Cruiser sont clairement en-deçà de celles des SUV qui règnent sur le marché, il lui reste son domaine de prédilection : le hors-piste. Le Land Cruiser y excelle, affirmant sa vocation, inchangée depuis ses débuts.
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Garde au sol élevée et châssis « à l’ancienne » sont les attributs classiques des franchisseurs. Le Land Cruiser y ajoute les systèmes Multi-terrain Select et Crawl Control, permettant d’agir sur l’électronique pour se sortir des plus mauvaises passes. Ce que nous avons eu l’occasion de tester dans le maquis du sud de la Corse.
Lors de cet essai, rien n’a été épargné à notre Land Cruiser. Pistes de terre battue plus ou moins défoncées, chemins rocailleux escarpés, croisement de ponts plutôt corsés… Jusqu’à la remontée d’un lit de torrent asséché. Des zones inaccessibles à une grande majorité de SUV.
Le Land Cruiser sait affronter toutes ces difficultés avec une assurance impressionnante. La version à boîte automatique dont nous disposions pouvait se régler en gamme courte. Jusque-là rien que de très traditionnel, auquel on peut ajouter la possibilité de sélectionner le mode de transmission intégrale. Le blocage des différentiels arrière et central aide un peu plus en cas d’obstacle récalcitrant, lorsqu’une roue ne se trouve plus en contact avec le sol.
Voilà déjà de quoi conférer au Land Cruiser tous les atouts en hors pistes. L’important débattement de suspension le fait passer là où les autres ne passent pas. Mais la botte secrète s’appelle Crawl Control. Sur le papier, Toyota l’annonce comme un système permettant de conserver une vitesse (faible) constante quel que soit le terrain. C’est en-dessous de la vérité. Ce système, agissant sur l’accélérateur et les freins, permet de se sortir d’embuches très délicates sans effort, là où une grande expérience de conduite en tout terrain serait normalement nécessaire.
Le fonctionnement est relativement simple. Le système autorise la rotation de la roue, à une faible vitesse, et la freine dès qu’elle perd de l’adhérence ou dès que le véhicule dépasse la vitesse souhaitée. De quoi s’extraire d’une zone de sable mou sans s’ensabler ou permettre d’escalader des rochers escarpés relativement glissants sans avoir à manipuler un accélérateur sur laquelle la moindre erreur d’appréciation pourrait rendre la situation encore plus délicate. Un système qui se présente donc comme une aide précieuse, à la fois pour le novice qui pourra se lancer en hors piste sans appréhension et aussi pour le baroudeur plus expérimenté qui trouvera bien plus d’aisance dans des situations quasiment inextricables.
Le Multi-terrain Select agit lui plus classiquement sur la répartition du couple, en fonction du terrain rencontré. Lors de notre long parcours en tout terrain, le Land Cruiser s’est toujours montré facile à appréhender et impressionnant d’efficacité. Seul son gabarit (surtout en largeur) limitait le champ des possibles sur les chemins très étroits empruntés. La peinture a d’ailleurs conservé quelques stigmates des épineux frôlés. Pas de quoi perturber l’utilisateur typique du Land Cruiser. Comme l’affirme Toyota, l’acheteur de Land Cruiser est désormais quelqu’un qui a réellement besoin de capacités de franchissement, que ce soit pour ses loisirs ou son activité professionnelle. Une espèce de plus en plus rare.
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Pour résumer
Si les prestations routières du Land Cruiser sont clairement en-deçà de celles des SUV qui règnent sur le marché, il lui reste son domaine de prédilection : le hors-piste. Le Land Cruiser y excelle, affirmant sa vocation, inchangée depuis ses débuts.