On commence par le grand classique, la Classe S Lorinser. En l'absence de Brabus et Carlsson le préparateur de Winnenden assurait seul cette année la catégorie "gangster chic" avec la grande berline de Stuttgart, qui commence à faire son âge.
Vous trouvez ça lourd ? Pas certains locaux, qui pensent qu'une couche de strass appliquée en plus aux endroits stratégiques efface l'outrage des ans.
Autre alternative pour qui aime les produits Mercedes mais pas la discrétion, cette proposition du préparateur japonais VITT avec sa ligne Squalo pour la SL. "White Series" eut été également approprié, même si on se doute que l'amélioration de la performance n'a pas été l'aspect prioritaire du projet.
La nouveauté de l'année était la Porsche Panamera, qui s'affirme aux côtés du Cayenne comme une source de business juteuse pour les spécialistes Porsche comme pour les généralistes du cousu main bling bling, ici Techart et Mansory.
Trève de berline familiales, il y avait aussi des sportives, à commencer par un assortiment de 911 dont ce démonstrateur du préparateur slovène Akrapovic, bien connu dans le monde de la moto et qui commence à faire son trou sur quatre roues aussi. Et ne vous laissez pas abuser par les portes ciseaux frime, Akrapovic c'est du sérieux comme le démontre la collaboration avec le Manthey Racing sur la fameuse RSR jaune des 24 heures du Nürburgring.
Plus ancienne, mais avec des tonnes de présence, cette 993 GT2 était immaculée...
...tout comme cette superbe M3 E30 Groupe A qu'on aurait crue sortie des ateliers de BMW Motorsport la semaine dernière.
ou comme cette paire de coupés série 6 comme neufs.
En matière de M3, on trouvait également plus récent, comme cette belle bête signée Vorsteiner,
ou cette production locale.
Le groupe VW n'était pas oublié, même si l'échantillon était un cran en dessous du reste, le plus spectaculaire étant représenté par cette Audi TTS qui sortait de chez le tatoueur du coin.
Fermons ce petit tour Outre Rhin via Tokyo avec le folkore local : une paire de Smart avec leur conductrices, nettement plus charmantes, croyez-moi, que l'acheteur potentiel de la Panamera Mansory vue plus haut dont on n'a pas pris de photo, ça tombe bien.
Prochaine étape dans ce tour d'horizon du tuning japonais sur base étrangère, l'Italie.
Pour résumer
Le Tokyo Special Import Car Show, exposition annuelle du tuning sur base étrangère, n'avait pas cette année sa superbe habituelle. Avec une surface réduite et des animations extérieures en berne, la manifestation subissait les conséquences à retardement du marasme économique de l'année dernière et le choix de certains de préférer le Tokyo Auto Salon, moins spécialisé mais plus fréquenté. Malgré tout, le Tokyo SIS a respecté ses fondamentaux avec la présence de belles autos et de quelques stars du tuning allemand, concentré essentiellement sur la division poids lourd : Panamera, G-Wagen, S Class, le heavy metal made in Germany a toujours sa clientèle.