Reprise d'Heuliez : le voile se lève sur le mystérieux groupe français
par La rédaction

Reprise d'Heuliez : le voile se lève sur le mystérieux groupe français

Parmi les quatre pistes jugées sérieuses quant à la reprise d'Heuliez, l'une d'elles menait à un tandem composé d'un groupe français et d'un groupe allemand. Alors que le constructeur/équipementier des Deux-Sèvres vient tout juste d'être placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Niort, ce mystérieux candidat français sort du bois. On peut désormais mettre un nom sur cette piste : BGI comme Baelen Gaillard Industrie. "Créé en 2003 par deux associés, Pierre Baelen et François de Gaillard, aux profils complémentaires, financier et industriel, ce groupe affiche un chiffre d’affaires consolidé de 125 millions d’euros et emploie 1000 salariés", avance la société. Pôle d'activités ? Buisard (carrosserie pour matériel agricole, BTP et manutention), Flexitallic (joints étanchéité haute technologie), Siem (joints étanchéité haute technologie), Emsens (machines agro-alimentaires) et Labosport (certification de terrains de sport). A la lecture de ces activités, on est finalement loin du secteur auto pur. Sauf que...

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Parmi les quatre pistes jugées sérieuses quant à la reprise d'Heuliez, l'une d'elles menait à un tandem composé d'un groupe français et d'un groupe allemand. Alors que le constructeur/équipementier des Deux-Sèvres vient tout juste d'être placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Niort, ce mystérieux candidat français sort du bois. On peut désormais mettre un nom sur cette piste : BGI comme Baelen Gaillard Industrie. "Créé en 2003 par deux associés, Pierre Baelen et François de Gaillard, aux profils complémentaires, financier et industriel, ce groupe affiche un chiffre d’affaires consolidé de 125 millions d’euros et emploie 1000 salariés", avance la société. Pôle d'activités ? Buisard (carrosserie pour matériel agricole, BTP et manutention), Flexitallic (joints étanchéité haute technologie), Siem (joints étanchéité haute technologie), Emsens (machines agro-alimentaires) et Labosport (certification de terrains de sport). A la lecture de ces activités, on est finalement loin du secteur auto pur. Sauf que...

... Les ambitions premières de BGI (si le groupe est désigné comme repreneur) seraient "de rebâtir Heuliez autour de son cœur de métiers historiques  tout en développant ses activités sur les marchés automobile mais aussi ferroviaire, aéronautique, agricole et industriel". Soit un point d'ancrage et une expérience en commun avec le carrossier industriel sarthois Buisard.

Métiers historiques ? Emboutissage, ferrage, assemblage et carrosserie. Alors qu'on croyait que l'avenir d'Heuliez passait exclusivement par l'électrique et le développement de la Mia, le groupe BGI compte se recentrer sur plus de "concret". Aux oubliettes la Mia ? Pas vraiment.

BGI aimerait confier à son partenaire allemand la production, la commercialisation et la gestion du secteur électrique. Sous la houlette de BGI Heuliez produirait aussi des composants pour véhicules électriques. Quid de l'identité de ce partenaire allemand ? Mystère. En attendant BGI serait prêt à mettre 10 millions d'euros sur la table. Somme clairement insuffisante mais qui serait complétée par une enveloppe développée par les Allemands.

L'administrateur judiciaire en charge du dossier, Régis Valliot, n'a jamais caché sa préférence pour cette candidature. A contrario, quid du volet social ? Pas de données pour l'heure. Certitude, contrairement au fonds d'investissement asiatique Delamore and Owl Group Companies, ce tandem franco-allemand ne reprendrait pas la société dans son ensemble sous-entendant des suppressions d'emplois. Les anciens dirigeants d'Heuliez eux semblent toujours privilégier le dossier Delamore and Owl. Notons pour finir que François de Gaillard n'est pas un inconnu dans la maison Heuliez où il occupa dans le passé un poste de cadre.

Syndicats, dirigeants, candidats et mandataire judiciaire doivent désormais étudier ces deux options lesquelles semblent sortir du lot. Ce qui ne garantit nullement que l'une ou l'autre aura la préférence du tribunal de commerce de Niort. A suivre.

A lire également. Heuliez : la placement en redressement judiciaire confirmé.

A voir également. Galerie Genève 2010 live : Heuliez Mia.

Source : AFP.

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Parmi les quatre pistes jugées sérieuses quant à la reprise d'Heuliez, l'une d'elles menait à un tandem composé d'un groupe français et d'un groupe allemand. Alors que le constructeur/équipementier des Deux-Sèvres vient tout juste d'être placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Niort, ce mystérieux candidat français sort du bois. On peut désormais mettre un nom sur cette piste : BGI comme Baelen Gaillard Industrie. "Créé en 2003 par deux associés, Pierre Baelen et François de Gaillard, aux profils complémentaires, financier et industriel, ce groupe affiche un chiffre d’affaires consolidé de 125 millions d’euros et emploie 1000 salariés", avance la société. Pôle d'activités ? Buisard (carrosserie pour matériel agricole, BTP et manutention), Flexitallic (joints étanchéité haute technologie), Siem (joints étanchéité haute technologie), Emsens (machines agro-alimentaires) et Labosport (certification de terrains de sport). A la lecture de ces activités, on est finalement loin du secteur auto pur. Sauf que...

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