En suspens depuis des mois, un accord entre la direction d'Opel, Gm et les représentants des syndicats vient officiellement d'être trouvé. "Ce cadre d'accord européen et les accords conclus dans chaque pays, y compris en Allemagne, sont des étapes importantes vers le succès de notre nouvelle entreprise", se félicite Nick Reilly le patron d'Opel. La partie centrale de l'accord entre l'entreprise et les représentants des travailleurs est le développement et le lancement de nouveaux produits dont la fameuse nouvelle petite voiture dans le segment A et positionnée en dessous de la Corsa. À cette fin, un calendrier précis a été fixé entre les parties mais encore non dévoilé. Un appel du pied désormais aux autorités politiques allemandes ?

Dans le même temps, ce qui était prévu et revêt un caractère officiel également, les salariés ont accepté de faire 265 millions d'euros de concessions salariales par an, pour un plan de restructuration qui prévoit de supprimer 8 300 emplois sur près de 50 000 en Europe. Sur cette somme de 265 millions d'euros, plus de 176 millions d'euros seront supportés par les seuls salariés allemands.

Cet accord prévoit aussi un changement de statut de la société et une participation des salariés aux bénéfices éventuels à venir. "Les négociations n'ont pas été faciles. La société a été frappée par la crise économique mondiale et doit procéder à une restructuration dans le cadre de la chute des marchés. D'autre part, nous devons continuer à investir dans de nouvelles technologies innovatrices et des produits. Je respecte pleinement le rôle important que joueront les syndicats et je suis heureux, avec la volonté des employés, de contribuer à la réussite future de l'entreprise. Nous avons maintenant trouvé un terrain d'entente en vue d'une croissance rentable", conclut Nick Reilly.

La signature formelle de l'accord interviendra dans les prochains jours.

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Source : Opel.