Dossier Heuliez, suite. Alors que la société devrait finalement demander aujourd'hui son placement en redressement judiciaire, un investisseur visiblement refoulé monte au créneau estimant que son offre de reprise de l'équipementier/producteur des Deux-Sèvres n'aurait pas été étudiée avec sérieux et, au final, injustement écartée. Il s'agissait d'une offre déposée par le groupe financier anglo-malaisien Delamore & Owl. Du côté d'Heuliez on tempère cette déclaration.

"Cette offre n'est pas suffisamment convaincante pour être retenue dans l'immédiat. Mais elle sera évidemment étudiée, en même temps que les autres, après le dépôt de bilan", s'est exprimé Régis Vaillot l'administrateur judiciaire, anticipant avant le rendu officiel la décision du tribunal de Niort de placer Heuliez en redressement judiciaire.

Concernant le groupe financier anglo-malaisien Delamore & Owl, c'est son directeur qui a apporté sa vision des faits en adressant un courriel au quotidien Les Échos. "Nous ne comprenons pas pourquoi l'administrateur ne nous accorde pas une chance. Nous avons pourtant apporté les preuves que nous disposions de plus qu'il ne fallait pour y injecter 25 millions d'euros", avance Sanjeev Kunar.

A suivre dans la journée quant au placement en redressement judiciaire. Rappelons aussi que les dirigeants d'Heuliez et l'administrateur semblent plus que jamais privilégier un dossier franco-allemand avant même la piste américaine.

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Source : Les Echos.