Essai Fiat Doblo : vaste et fonctionnel (2/3)
Voilà les maîtres mots qui ont guidé la création et la réalisation de l’habitacle de ce nouveau Doblo. Quoi de plus normal pour un véhicule à vocation familiale me direz-vous ?
Voilà les maîtres mots qui ont guidé la création et la réalisation de l’habitacle de ce nouveau Doblo. Quoi de plus normal pour un véhicule à vocation familiale me direz-vous ?
Une fois n’est pas coutume, c’est à l’arrière que nous prenons place en premier lieu. Grâce à l’importante largeur disponible, les passagers arrière profitent désormais de trois places de même largeur, pouvant accueillir confortablement trois adultes. Mais ne vous y trompez pas, si les trois places sont effectivement de même largeur, il ne s’agit pas de trois sièges indépendants (comme dans un monospace compact par exemple) mais bien d’une banquette rabattable 1/3 – 2/3.
Si notre véhicule d’essai n’était doté «que» de cinq places, le Doblo est désormais livrable en version sept places, à l’instar de ses ennemis français Citroën Berlingo et Peugeot Partner. Tout comme dans ces derniers, les places de troisième rangée restent utilisables par des adultes de taille moyenne mais ne s’escamotent pas dans le plancher, et nécessitent donc un endroit où les stocker au moment d’aller faire les courses ou de partir en vacances.
A l’avant, en dépit de la largeur disponible, les sièges sont plutôt recentrés dans l’habitacle comme en témoigne l’unique accoudoir central, dévolu au conducteur. Et pour cause : il n’y a pas suffisamment de place entre les sièges pour en monter un deuxième pour le passager. Un choix étonnant, d’autant que du côté des portières, l’espace est généreux, peut-être même un peu trop diront certains puisqu’il est difficile de rouler «le coude à la portière» tout en conservant une position confortable.
Derrière le volant, on trouve facilement ses marques grâce à l’amplitude des réglages du volant et du siège, ainsi que grâce au levier de vitesse placé en position surélevée qui tombe bien sous la main.
Les espaces de rangement omniprésents dans l’habitacle : vaste boîte à gants, capucine au dessus des occupants avant, rangements le long du tableau de bord et devant le levier de vitesses, vide-poches sur les flancs du coffre, etc. La petite déception vient finalement des vide-poches dans les portières, d’une contenance plutôt mesurée (à l’avant comme à l’arrière) compte tenu de la largeur de l’auto.
Côté présentation, les tons gris sur gris de notre version d’essai donnaient une ambiance plutôt tristounette à l’habitacle en dépit d’habillages plutôt valorisants sur la partie supérieure de la casquette d’instrumentation et sur le bandeau de tableau de bord. On aurait préféré une sellerie et des inserts bicolores comme ceux que Fiat nous avait présenté jusqu’à présent, et dont la version exposée au Salon de Bruxelles était dotée, mais passons.
Les plastiques nous rappellent en revanche que le Doblo familial a avant tout été conçu comme un utilitaire et, dans la partie inférieure du tableau de bord, on l’air plutôt vulnérables et sensibles aux rayures. L’assemblage est également très aléatoire : si la partie instrumentation de notre véhicule d’essai était plutôt bien fini, il n’en était pas de même pour l’autoradio et la partie supérieure du tableau de bord, souffrant de «jours» et de bavures dans la découpe du plastique.
Mais dans l’ensemble, le Doblo se montre digne de sa catégorie et peut être doté d’un équipement complet comprenant les quatre vitres électriques, la climatisation électronique et même un GPS nomade Tom Tom spécialement conçu pour se brancher sur le haut de la console centrale, dans une borne prévue à cet effet.
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