Les Classic Days valent aussi le détour pour leurs parking "anciennes". Le stationnement est gratuit pour les propriétaires de vielles voitures. Simples particuliers ou clubs, il y avait de nombreux vieux modèles à Magny-Cours. Voici un petit florilège.
L'autre grand thème du week-end, avec l'hommage à Guy Ligier, était le centenaire d'Alfa Romeo.
Hélas, la marque ne sponsorisait pas l'évènement et mis à part cette 8C et la TZ2 de la pit-lane, il y avait surtout des GTV et des 75. C'est un peu court, comme résumé de l'histoire d'Alfa...
La plus mignonne était sans aucun doute cette "15" radio-commandée (une réalisation artisanale) qui tracte un "Cab'trac".
Petit reproche: il y avait pas mal de "nouveaux classiques". Une 205 GTI ou une Clio Williams, c'est sympa. Mais lorsque (à la louche) 20% des voitures datent d'après 1985, ça n'est plus vraiment une réunion d'anciennes.
Le troisième thème de la manifestation était les Mustang Days. Des représentantes de toutes les générations de 'Stang étaient là et elles avaient un parking dédié.
Néanmoins, les propriétaires de pony cars ne sont pas sectaires, la preuve:
La plupart des voitures sont venues par la route. Courageux, mais pas téméraires, les propriétaires de ce Fiatou ont préféré utiliser un plateau:
Et puis il y a les voitures venues par la route et qui repartent sur un plateau. Au hasard, une Anglaise...
Conclusion
Personnellement, je suis mitigé sur ces Classic Days crû 2010.
Le premier bon point, c'est que d'une année sur l'autre, on ne revoit pas les même voitures. Le second bon point, c'est que le nombre de "marchand du temple" est raisonnable. Enfin et c'est le plus important, tout le monde peut aller (presque) partout, y compris sur la pit-lane et y approcher les bolides de près.
Par ailleurs, d'une manière plus prosaïque, l'accès au site est aisé: pas de bouchons à l'entrée ou à la sortie.
On ne reviendra pas sur le choix du lieu, car le site web officiel possède un encart où il démonte un à un les clichés sur Magny-Cours!
Pour autant, il lui manque une cohérence. Ce n'est pas une compétition d'anciennes, ni une concentration et encore moins un salon. De même, la politique d'exposer "un peu de tout" entraine un plateau qui se disperse.
Il a un peu le défaut de ses qualités. A vouloir être trop "ouvert", le public erre un peu n'importe où. De plus, parce qu'il ne se prend pas trop au sérieux, les voitures ne sont pas mises en valeur.
A lire également:
Classic Days 2010: hommage à Guy Ligier (1/3)
Classic Days 2010: la pit-lane (2/3)