Plouf et qui tombe à l'eau : pour l'instant Heuliez et ses 650 salariés. Jamais peut-être depuis la dernière prise de position d'Alphan Manas l'avenir de la société n'avait semblé aussi inquiétant. Le drapeau orange (foncé) qui flottait déjà au-dessus de la société de Cerizay vire désormais au rouge (foncé également). L'actuelle équipe dirigeante dont les propos paraissent parfois inaudibles s'efface face à ceux qui s'autoproclament capitaines au long cours pour empêcher qu'Heuliez coule. Eux ce sont évidemment Christian Estrosi, le ministre de l'industrie, d'un côté et Ségolène Royal, la présidente de la région Poitou-Charentes, de l'autre. Sauf que les deux ne sont pas dans le même bateau. Ou alors rament en sens opposé. Point commun cependant entre les deux ? Et l'État via le FSI et la Région confirment qu'ils injecteront de l'argent. Sauf qu'un vrai commandant de bord est toujours attendu au ponton.
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Plouf et qui tombe à l'eau : pour l'instant Heuliez et ses 650 salariés. Jamais peut-être depuis la dernière prise de position d'Alphan Manas l'avenir de la société n'avait semblé aussi inquiétant. Le drapeau orange (foncé) qui flottait déjà au-dessus de la société de Cerizay vire désormais au rouge (foncé également). L'actuelle équipe dirigeante dont les propos paraissent parfois inaudibles s'efface face à ceux qui s'autoproclament capitaines au long cours pour empêcher qu'Heuliez coule. Eux ce sont évidemment Christian Estrosi, le ministre de l'industrie, d'un côté et Ségolène Royal, la présidente de la région Poitou-Charentes, de l'autre. Sauf que les deux ne sont pas dans le même bateau. Ou alors rament en sens opposé. Point commun cependant entre les deux ? Et l'État via le FSI et la Région confirment qu'ils injecteront de l'argent. Sauf qu'un vrai commandant de bord est toujours attendu au ponton.
D'une déclaration à une autre, Ségolène Royal et Christian Estrosi tentent de tirer la couverture à eux. Ambition ? S'assurer le statut de sauveteur d'Heuliez. Les deux ont beau se démener pour pérenniser le groupe, le mal semble bien plus profond comme nous l'avons déjà indiqué dans nos colonnes.
Dès lors on s'affronte par petites phrases interposées. "Christian Estrosi, ça suffit maintenant !", a lancé Ségolène Royal sur BFM TV. Et de poursuivre : "Il y a eu des engagements qui ont été pris, qui ne sont pas tenus. Donc ça suffit maintenant, on ne va plus se laisser manipuler par un ministère de l'Industrie qui n'a aucune solution et qui fait semblant", a-t-elle asséné. Réplique du ministre de l'industrie ? "Madame Royal n'a cessé de tricher, de mentir, sur ce dossier. Moi je n'ai jamais rien promis. Le problème c'est qu'elle, elle a promis" (qui a dit nanananère....).
Sur ce coup Ségolène Royal s'est abstenue d'attaque déguisée vers les plus haut sommets de l'État et d'une attitude délibérée mise en place pour laisser la voix plus oiu moins libre à la Bluecar de qui vous savez. Idem chez Christian Estrosi peut-on ajouter, dans la série attaque mal placée, quand on se souvient sa faconde lors des accord initiaux avec le groupe BKC (on connait le dénouement).
Sinon ? Encore une fois pourtant les deux, sur le même bord pour une fois, devront travailler ensemble pour apporter (et garantir) un avenir viable à Heuliez. C'est bien cela le nœud du problème. Placée en redressement judiciaire, la société Heuliez a de plus en plus de difficultés à sortir la tête de l'eau. Toutes ses activités comme l'emboutissage ne cessent de reculer et le seul développement de la Mia ou d'une gamme cohérente ne pourra sauver le groupe. A moins qu'une solution miracle ne soit trouvée... Mais à force de tirer des fusées de détresse sans résultat...
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Pour résumer
Plouf et qui tombe à l'eau : pour l'instant Heuliez et ses 650 salariés. Jamais peut-être depuis la dernière prise de position d'Alphan Manas l'avenir de la société n'avait semblé aussi inquiétant. Le drapeau orange (foncé) qui flottait déjà au-dessus de la société de Cerizay vire désormais au rouge (foncé également). L'actuelle équipe dirigeante dont les propos paraissent parfois inaudibles s'efface face à ceux qui s'autoproclament capitaines au long cours pour empêcher qu'Heuliez coule. Eux ce sont évidemment Christian Estrosi, le ministre de l'industrie, d'un côté et Ségolène Royal, la présidente de la région Poitou-Charentes, de l'autre. Sauf que les deux ne sont pas dans le même bateau. Ou alors rament en sens opposé. Point commun cependant entre les deux ? Et l'État via le FSI et la Région confirment qu'ils injecteront de l'argent. Sauf qu'un vrai commandant de bord est toujours attendu au ponton.