Essai Dodge Challenger SRT-8 : parfum d'Amérique (2/3)
par Nicolas Morlet

Essai Dodge Challenger SRT-8 : parfum d'Amérique (2/3)

A bord, la Challenger SRT se fait nettement moins ostentatoire que ce que sa robe extérieure ne peut laisser penser. A sa sortie de l’autre côté de l’Atlantique, nos amis ricains déploraient d’ailleurs que le tableau de bord soit pratiquement issu directement de la berline (non moins stylée) Charger. Mais comme celle-ci n’est pas diffusée chez nous, nous pouvons nous forger notre propre opinion sans à priori.

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Une des premières choses qui frappe en s’installant dans la Challenger, c’est le volant. Pas tellement par son dessin, à quatre branches garnies de plastic «aluminium brossé», mais surtout par son diamètre, quelques tailles au dessus de ce à quoi nos standards européens nous ont habitués. Plus encore que les coutumes américaines, c’est ici l’esprit Muscle Car des années 70 qui ressort une fois de plus.

Derrière lui, quatre cadrans, protégés par une casquette aux dimensions non moins remarquable, se chargent de rappeler que l’on a bien affaire à une «grosse» américaine : le tachymètre est gradué jusqu’à 180 mph (plus de 290km/h), heureusement transcrits en km/h dans la partie intérieure de celui-ci, le moteur peut encaisser jusqu’à 8.000tr/min (là, rien de bien exceptionnel)…et l’aiguille du réservoir n’est déjà plus tout à fait sur «Full» alors que l’auto n’a roulé qu’une vingtaine de kilomètres lorsque je monte à bord !

Au centre du tachymètre, un écran permet également d’accéder à toutes les fonctions classiques de l’auto (consommation, kilométrage journalier, etc.) mais surtout, aux «fonctions rendement» où il est alors possible de calculer son temps au 400mètres départ arrêté, d’afficher les forces latérales G ou encore, de chronométrer son temps au tour. Des gadgets certes, mais plutôt amusants.

Tout le reste du tableau de bord transpire également l’Amérique, avec des plastiques à la qualité toujours inférieure à ce qui se fait chez nous…pour beaucoup plus cher il est vrai. Alors on passera volontiers sur ce détail. Et puis, ce n’est pas pour ça qu’on achète (ou qu’on n’achète pas) une voiture comme la Challenger.

D’autres détails sont en revanche plus gênants, comme les commandes de clignotants et d’essuie glace placés vraiment trop bas que pour être facilement accessible lorsqu’on tient le volant en position normale («à 10h10»).

Pour assurer l’exclusivité de la SRT-8, l’habitacle est quand même garni d’une console centrale habillée de plastique en imitation carbone, motif que l’on retrouve également sur les poignées de portes. Les sièges, garnis de cuir sur leur partie extérieure et sur les appuie-tête, reçoivent également une bande rouge horizontale intégrée à leur dossier, ainsi que le lettrage SRT incrusté dans les sièges avant.

A l’arrière, les passagers ne manqueront pas d’espace non plus, et auront même droit à un accoudoir central garni de deux portes-boissons.

Aguicheuse, la Challenger n’en oublie néanmoins pas de se montrer pratique, avec un vaste coffre de 460 litres, extensible grâce à une banquette arrière rabattable en deux parties 1/3-2/3.

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A bord, la Challenger SRT se fait nettement moins ostentatoire que ce que sa robe extérieure ne peut laisser penser. A sa sortie de l’autre côté de l’Atlantique, nos amis ricains déploraient d’ailleurs que le tableau de bord soit pratiquement issu directement de la berline (non moins stylée) Charger. Mais comme celle-ci n’est pas diffusée chez nous, nous pouvons nous forger notre propre opinion sans à priori.

Nicolas Morlet
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