Depuis près de trois ans que je fais ce métier de journaliste-essayeur, l’essai de ce X1 représentait deux premières pour moi : c’était la première fois que je prenais en main une BMW diesel, et la première fois que j’essayais une BMW avec boîte de vitesse manuelle. Et à entendre tout le bien qu’on me disait de ces deux organes mécaniques du constructeur bavarois, je ne pouvais pas être déçu. Si !?
Comme sur les autres BMW, c’est grâce à un bouton «Engine Start» situé sur la planche de bord que notre bloc 2.0l diesel s’ébroue, avec toute la sonorité inimitable qu’on connait aux diesels de la marque. Ce bloc délivre 177 chevaux à 4.000tr/min pour un couple de 350Nm disponible entre 1.750 et 3.000tr/min, faisant donc preuve d’une belle disponibilité dès les plus bas régimes. A l’instar de ses grands frères, il est également doté des technologies Efficient Dynamics chères à la marque, comme le système de récupération d’énergie au freinage ou le dispositif Start Stop automatique, histoire de soigner un peu plus ses performances environnementales.
Et, comme attendu, ce moteur est un véritable régal pour tout diéséliste convaincu (ou tout ceux qui ne peuvent faire autrement) : dès les plus bas régimes, bien en dessous déjà des 1.750tr/min, le couple fait montre d’une belle disponibilité, et permet d’envisager sereinement tous les cas de figure, que ce soit la sortie de rond-point en quatrième, ou le dépassement en sixième. Jamais ce vaillant 2.0d n’a montré sa limite, bien aidé dans sa tâche par la boîte de vitesses à six rapports à l’étagement très bien calibré. Son maniement m’est, en revanche, apparu quelque peu accrocheur.
Un détail qui disparait bien vite une fois derrière le volant, tant l’auto fait preuve d’un comportement routier exemplaire : la direction s’avère directe et précise, bien que peut-être un peu lourde lorsqu’il s’agit de manœuvrer, la prise de roulis est parfaitement maitrisée et le châssis est à la hauteur de ce que l’on est en droit d’attendre d’une voiture qui sort de la Manufacture munichoise. L’ensemble confère donc au X1 une agilité et une légèreté certaine, qui donnent ici aussi plus l’impression de conduire un break «classique» qu’un SUV. Le tout, associé à l’efficacité sans faille de la transmission intégrale xDrive.
Une légèreté qui est d’ailleurs bien réelle puisque le X1 en version 20d xDrive limite sa masse à 1.575 kilos. Un poids maitrisé qui lui permet, combiné au dispositif Start Stop dont on apprécie la réactivité, de contenir sa consommation moyenne à 6,5l/100km lors de notre essai (5 ,8l/100km annoncés).
En option, le X1 peut aussi être doté du châssis sport, qui en affine encore le comportement, malheureusement au détriment du confort.
Mais ce niveau d’agrément demande tout de même un sérieux effort…financier. En effet, le prix d’appel d’un X1 20d xDrive est de 35.150 euros en finition Première TVAC (34.700 en Belgique, finition unique). Un tarif déjà coquet, auquel il faut ajouter les inévitables et indispensables options. A titre d’information, notre véhicule était équipé de près de 7.500 euros TVAC d’équipements optionnels (détaillés en seconde partie de cet essai), de quoi en faire monter le prix total à 42.970 euros.
Conclusion
Eh bien, comme prévu, je n’ai pas été déçu de mes premiers tours de roues en BMW diesel : ce X1 profite d’un ensemble moteur-boîte des plus convaincants combinés à un châssis affûté qui lui confèrent une agilité tout à fait étonnante. Le X1 possède donc de sérieux arguments pour convaincre une clientèle à la recherche d’un véhicule décalé aux prestations identiques à celles d’une voiture «traditionnelle». On regrettera simplement l’équipement de série un peu chiche si l’on n’a pas recours aux nombreuses et onéreuses options.
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